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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0170
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150 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

nombreux détails de cette légende qui ont été retrouvés au cours des
fouilles dont j'expose ici le résultat : j'ai déjà prouvé que toutes les con-
ditions ont été remplies et que la légende est apparue véridique sur tous
les points où il a été possible de la contrôler à la lumière des faits.
Cependant, le point essentiel de la question n'a pu être complètement
élucidé, je veux parler de la célèbre relique d'Osiris qui, selon la tradi-
tion, était conservée dans le tombeau d'Abydos, à savoir la tête du dieu.
Lorsque j'écrivis à peine revenu d'Egypte en l'année 1898, la monogra-
phie publiée et lorsque cette monographie fut sous presse,, je croyais fer-
mement que le crâne trouvé dans le tombeau d'Osiris pouvait avoir été
la relique insigne y conservée. J'avais toujours eu l'intention de sou-
mettre ce crâne à l'examen d'un spécialiste de l'anthropologie : j'avais
fait choix d'un homme pui était déjà connu par des travaux du même
genre, et l'examen du crâne devait avoir lieu à Paris, pendantun séjour
qu'il se proposait d'y faire. Malheureusement ce séjour fut impossible
et j e dus retourner en Egypte sans avoir soumis le crâne à l'examen
scientifique, et le chapitre de ma monographie était déjà imprimé. A
peine de retour en 1899, je voulus soumettre le crâne en question à
l'examen de M. Verneau, le savant si connu; mais M. Yerneau était en
mission scientifique et je dus attendre son retour. Dès queje Feus vu et
qu'il eut considéré les restes du crâne, il me dit que sans doute c'était
celui d'une femme, et c'est pourquoi j'ai ajouté à ma monographie, déjà
imprimée, la note qui la termine. Je n'éprouve aucune confusion à avouer
ma méprise : trouvant dans un tombeau qu'il est impossible de ne pas
attribuer à Osiris un crâne, sans aucun autre ossement, même le plus
petit, après avoir fait rechercher avec le plus grand soin tous les osse-
ments qui auraient pu s'y trouver,mais que je n'y trouvais pas, n'étais-
je donc point en droit de supposer que c'était là la relique célèbre
lorsque la tradition orale et écrite ou figurée était unanime à nous
informer que le tombeau d'Osiris à Abydos ne contenait que le chef, du
dieu ? Il y aurait eu là une concordance trop frappante pour n'être consi-
dérée que comme accidentelle, surtout lorsque je crois avoir trouvé
les restes de la châsse en bois dans laquelle cette relique était conser-
vée. Toutefois ce jugement restait toujours dépendant en dernière ana-
 
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