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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0216
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196 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

suadé que jamais on ne le pourrait transporter jusqu'à la maison que
j'occupais dans le village d'El-Kherbeh, en quoi j'eus tort, car mes fel-
lahs l'auraient transporté, je pris le parti de le laisser au lieu où il se
trouvait. Mais, comme il me fallait, pour poursuivre mon travail, rejeter
dans le tombeau d'Osiris les décombres qu'il me restait à enlever, je
pris soin de faire entourer ce précieux monument d'un cube de briques
qui l'isolerait des décombres à rejeter. Il fut fait ainsi. Depuis j'appris
que la nouvelle de la découverte du tombeau et du lit d'Osiris que j'avais
fait connaître en Egypte par un journal local avait vivement frappé les
esprits, qu'il avait été question défaire ouvrir à nouveau le tombeau re-
fermé par une commission gouvernementale et par une délégation des
égyptologues alors en Egypte, ■—j'étais naturellement exclu de cette
commission-délégation — et l'on attendait que je fusse parti afin de
procéder à l'ouverture; mais pour des raisons que j'ignore on ne donna
pas suite à ce projet. Cependant un aide-conservateur du musée de Gi-
zeh fut envoyé pour surveiller l'emballage des objets trouvés : il arriva,
quand tout était fini et il resta sur les lieux en mon absence et après
mon départ. J'eus soin de lui donner toutes les indications nécessaires-
pour retrouver le lit d'Osiris, de lui montrer l'endroit où j'avais fait jeter
quatre mètres de sable par dessus et que j'avais fait reconnaissable
grâce â une longue branche de palmier, qui d'ailleurs avait presque
aussitôt été enlevée par les indigènes, en prenant soin de faire obser-
ver que j'avais scrupuleusement respecté l'état dans lequel j'avais
trouvé le tombeau ; j'agis ainsi pour répondre par des procédés corrects
aux procédés qu'on avait employés à mon égard, et je poussai même la
correction jusqu'à inviter à ma table le conservateur délégué, M. Da-
ressy. Après mon départ, je ne sais pas exactement la date, il fit ouvrir
le tombeau et enlever le lit d'Osiris, sans prendre soin de respecter les-
murs du tombeau comme je l'avais fait moi-même, et sans avoir fait re-
couvrir les murs de sable, ainsi que j'ai pu le constater et comme l'ont
aussi constaté de nombreux voyageurs. Le monument est aujourd'hui
déposé au musée de Gizeh, dans une salle où rien ne l'indique, où
presque personne ne va, car elle est perdue au fond du rez-de-chaussée
du palais. Cela n'empêche pas que ce soit peut-être le plus important
 
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