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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0263
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 243

cachant le tombeau d'Osiris. On avança vivement d'abord, mais au
bout de 4 ou 5 mètres, les ouvriers se découragèrent, parce qu'ils ne
trouvaient pas d'objets et qu'ils rencontraient au contraire la montagne.
Pendant que le gros des ouvriers continuait à travailler mollement, je
pris une dizaine des plus courageux et des plus habiles, je leur indi-
quai des endroits placés plus haut et je leur ordonnai de faire des son-
dages jusqu'à ce qu'ils eu ssent trouvé la montagne. L'ordre fut exécuté
avec ardeur, et partout on trouva la montagne à des profondeurs va-
riables, mais de plus en plus grandes à mesure que les sondages s'éta-
geaient en montant vers le sommet; quelques-uns de ces sondages
atteignirent trois mètres : les ouvriers y disparaissaient complètement
et je faisais tenir un homme placé à plat ventre afin de se pencher sur
le trou béant et de recevoir les corbeilles pleines de sable. Ce sable
était très dense : nulle part il n'y eut d'éboulement, nulle part on ne
trouva le moindre fragment du plus petit objet. Alors pour avoir l'esprit
tranquille à ce sujet, je fis exécuter des sondages, de deux en deux
mètres, sur toute la surface de la colline : nulle part on ne rencontra la
moindre chose, partout la montagne, et la colline n'était qu'une émi-
nence naturelle, chose que je savais parfaitement pour la partie est,
mais que je ne croyais pas pour la partie ouest.

Les fouilles d'Om el-Ga'ab étaient donc terminées, sauf le tombeau
de Perabsen. Ces fouilles avaient été exécutées vivement : je savais
qu'il devait rester des objets dans les décombres ; l'année suivante, en
janvier 1899, je fis faire quelques fouilles dans les parties fouillées la
première année et je fus bientôt convaincu qu'il restait un assez grand
nombre d'objets et je pris la résolution, que j'inscrivis sur mon journal,
de reviser toute cette partie des fouilles : on ne m'en laissa pas le
temps, car au mois de juin de cette même année, sans m'en avertir, on
attribua la concession à M. Pétrie et M. Pétrie eut grande hâte de se
trouver à Abydos à une époque où il n'est jamais en Égypte. Il avait
peur de me rencontrer sur mon terrain.

J'eus la fantaisie de mesurer le champ sur lequel s'étageaient
les décombres de la grande colline qui recouvrait la tombe d'Osiris :
ces décombres s'étendaient en longueur sur 109m,50 d'est en ouest, et
 
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