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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0293
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 273

fait connaître le nom du dernier roi de la XIe dynastie1. Les monuments
du Nouvel Empire thébain ont été représentés par des statuettes da-
tant de la XVIIIe dynastie, par des fragments de poteries ou des œuvres
d'art datant de la XIXe, et enfin l'époque saïte par des fragments de stèles
datant de la XXVIe dynastie8. Il n'y a là-dessus aucun doute à avoir et
il en faut conclure ou que la nécropole a servi depuis la Ire jusqu'à la
XXVIe dynastie ou que pendant tout ce laps de temps, qui a duré
près de 6.000 ans, on a rendu un culte à un personnage ou à des person-
nages ignorés.

Pendant la seconde campagne des fouilles du tombeau d'Osiris en
1897-1898, j'ai retrouvé des monuments appartenant à ces diverses
époques, soit sans inscriptions, soit avec inscriptions. Ce sont eux que
je veux étudier ici à la lumière des faits nouveaux recueillis pendant
cette troisième année de fouilles, la seconde qui ait porté sur la quatrième
ou grande colline, laquelle recouvrait le tombeau d'Osiris. Il y en a un
fort grand nombre, mais je ne m'occuperai ici que des monuments
écrits, soit en écriture hiératique, soit en écriture hiéroglyphique. Les
premiers sont presque tous des ostraca, c'est-à-dire ici des fragments
d'inscriptions hiératiques écrites sur des poteries blanches d'aspect
extérieur et quelquefois rouges : les vases complets sont relativement
en petit nombre, tandis que le nombre des ostraca ne laisse pas que
d'être considérable. A côté de ces premiers monuments sont ceux qui
portent des inscriptions hiéroglyphiques, soit poteries, soit monuments
de pierre. Les uns et les autres s'accordent tous à montrer que le
tombeau central était le lieu saint de l'Egypte, c'est-à-dire le tom-
beau d'Osiris en Abydos, celui autour duquel toutes les générations
égyptiennes étaient venues pendant plus de six mille ans apporter les
témoignages les plus nombreux de leur piété et de leur dévotion. Cette
conclusion ressortira aussi clairement qu'on peut désirer de ce qui va
suivre.

1. E. Amélineau : Les Nouvelles Fouilles d'Abydos, 1895-1896, p. 134.

2. Ibid., p. 161-170.

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