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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0301
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 281

n'y ait pas dans Yostracon qui m'occupe, possibilité de voir à quel mot
se rapporte la mention : à l'Ouest du temple de Rarnsès II, cependant la
topographie de la vaste nécropole d'Abydos et celle en particulier de la
nécropole restreinte d'Om el-Ga'ab montrent bien qu'il ne saurait guère
s'agir d'un autre endroit, surtout quand on réfléchit que l'on ne porte
pas d'habitude des offrandes dans un lieu autre que celui auquel on les
destine et que de plus on ne mentionne pas sur les inscriptions mises
sur des vases contenant des offrandes portées en tel lieu spécialement
désigné, des endroits qui n'ont aucun rapport avec ce lieu. Il est
donc plus que vraisemblable que la désignation topographique conte-
nue dans le fragment en question se rapporte au tombeau d'Osiris,
surtout lorsque l'emplacement de ce tombeau répond très bien à l'em-
placement désigné par l'inscription.

Dans le premier des ostraca publiés dans mon Tombeau d'Osiris nous
trouvons enfin le nom du tombeau d'Osiris écrit en toutes lettres :

k^j0 d —s £ k ,
I il vl ^ i i i ^(?) dans la maison d'Osiris qui est à l'Occi-
dent (?)... Que le tombeau se soit appelé en Egypte une maison c'est ce
que savent tous ceux qui ont la plus légère teinture d'égyptologie : on le
différenciait d'avec la maison ordinaire en ajoutant le mot d'éternité,
comme nous traduisons. Qu'ici pour Osiris mort il ne puisse s'agir d'une
maison au sens ordinaire de ce mot, c'est ce qui sera facilement admis
par tout le monde, car il n'y avait pas de maisons dans la nécropole
d'Om el- Ga'ab, et il ne saurait s'agir que du tombeau.

En résumé, les renseignements fournis par ces ostraca fragmentaires
nous montrent qu'à cet endroit il y avait un culte rendu à un person-
nage ayant bien mérité de la postérité, c'est-à-dire Osiris ; que l'on y
apportait des offrandes en nature, que ces apports étaient regardés
comme assez importants pour qu'on les datât, que ce culte dura depuis la
XVIII0 jusqu'à la XXIIIe dynastie, qu'il était rendu par des gens ayant
titre à cet effet, par les plus hauts personnages du sacerdoce local,
auquel s'adjoignaient les membres les plus bas du clergé et aussi de
simples fidèles, autant qu'on en peut juger à une telle distance des faits ;
que ce culte avait lieu en un endroit désigné comme étant à l'ouest du
temple de Ramsès-meri-Amen ou Ramsès II, et qui est bien l'empla-

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