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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0314
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294 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

de ce volume comme ayant été trouvée le 2 décembre. Elle portait très

lisiblement, au moment de la découverte, les signes suivants :

[ O | ^7 1 $h_? À ^T) • c'est-à-dire: Prêtre d'Osirismakherou

^y„,VJ;e de Ouonnofer. Depuis cette époque, dans le déballage des

objets qui eut lieu au musée de Gizeh afin de faire le partage, ce tesson
fut brisé en deux parties sans que l'on pût s'en apercevoir au milieu de
la hâte de ce partage, et un employé du musée en emporta une partie,
quoique le tout m'eût été attribué ; de là vient qu'une partie seulement
est à Paris ; quand je fis photographier les objets au courant de l'été
1898, je cherchai vainement l'autre partie; je l'ai retrouvée au musée de
Gizeh en février 1899. De là vient qu'il y a deux échelles dans cette ins-
cription photographiée, et encore l'inscription n'est pas complète, car la
partie supérieure des premiers signes n'a pas été retrouvée. Quoi qu'il
en soit, on peut cependant se rendre un compte parfaitement suffisant de
l'inscription qui contenait bien les signes que j'ai donnés. Quand l'admi-
nistration du musée du Caire voudra réparer l'erreur, la juxtaposition
des fragments montrera parfaitement la valeur de ce que j'écris ici. Si je
m'arrête sur cette inscription, c'est qu'elle est d'une importance capitale
pour résoudre le problème qui se pose à propos d'Osiris. Les Egyptiens
n'ont jamais accolé l'épithète de makherou qu'à des noms de personnes
ayant vécu et étant mortes, ou à des dieux. Les dieux solaires seuls ont
reçu cette épithète, comme je l'ai dit plus haut, parce que la.victoire de
la lumière sur les ténèbres s'accomplissait grâce à la récitation de
formules magiques analogues ou semblables à celles que le mort
devait réciter pour sortir victorieux des épreuves qui l'attendaient
dans son voyage d'outre-tombe. Or, qu'il s'agît du soleil ou d'une âme
quelconque entreprenant le grand voyage, les épreuves et les dangers
étaient les mêmes. Aussi comprend-on parfaitement que la même
épithète ait servi dans les deux occasions. Osiris n'ayantpasd'abordpassé
pour un dieu solaire et faisant partie d'un cycle de divinités dont il est
le chef, cycle particulier que l'Egypte n'a jamais confondu avec d'autres,
si l'épithète de makherou, juste de voix, lui est appliquée, comme c'est
ici certainement le cas, c'est donc qu'on le considérait en Egypte
 
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