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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0334
314 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
planche XXXIV, pour avoir épuisé la série des formes que je crois pos-
térieures à l'époque préhistorique, même à celle de l'Ancien Empire
égyptien. Elles n'offrent rien de remarquable, sinon leur plus ou moins
de profondeur, et l'emploi du tour pour la confection du numéro 23,
tandis que l'ouvrier semble avoir fait la seconde à la main, sans emploi
du tour.
J'ajouterai encore les trois vases, numéros 7,9 et 21 ; le premier estl'une
des assiettes qui bouchaient les vases que j'ai trouvés encore fermés,
du moins je le crois; le troisième est un grand plat, très profond,
que j'aurais été tenté de compter parmi les vases qui feront le sujet du
second paragraphe de ce chapitre; mais les cercles très visibles encore
sur la terre cuite montre avec évidence qu'il fut fait au tour; par con-
séquent cette seule constatation suffit pour le ranger dans la catégorie
des vases qui appartiennent à l'époque historique, car les Egyptiens, à
l'époque à laquelle remontent les objets trouvés dans les tombes de cet
ancien temps, ne connaissaient pas encore le tour à potier. Le second
numéro est un joli spécimen d'écuelle; cette écuelle est trop bien faite
pour que je puisse avoir assez de hardiesse pour la faire entrer parmi
les vases de l'époque préhistorique. Il en est de même du vase portant
le numéro 8 de la planche XXXIV, mais non pour la même raison, car,
si le type devait être assez beau quand le vase était parfaitement réussi,
en l'occasion présente il n'est pas régulier et ne présente guère que des
défauts : l'emploi du tour est également fort visible et cela suffit pour
l'attribuer à une époque pleinement historique.
Ce sont également des offrandes d'un homme peu fortuné.
Vases que l'on peut sans doute rapporter a l'époque
préhistorique.
Les vases de cette catégorie sont peu nombreux relativement et ce
n'est qu'avec un grand sentiment de doute et d'appréhension que l'on
peut se hasarder à faire entrer dans cette catégorie certains numéros
qui vont passer sous l'œil du lecteur.
planche XXXIV, pour avoir épuisé la série des formes que je crois pos-
térieures à l'époque préhistorique, même à celle de l'Ancien Empire
égyptien. Elles n'offrent rien de remarquable, sinon leur plus ou moins
de profondeur, et l'emploi du tour pour la confection du numéro 23,
tandis que l'ouvrier semble avoir fait la seconde à la main, sans emploi
du tour.
J'ajouterai encore les trois vases, numéros 7,9 et 21 ; le premier estl'une
des assiettes qui bouchaient les vases que j'ai trouvés encore fermés,
du moins je le crois; le troisième est un grand plat, très profond,
que j'aurais été tenté de compter parmi les vases qui feront le sujet du
second paragraphe de ce chapitre; mais les cercles très visibles encore
sur la terre cuite montre avec évidence qu'il fut fait au tour; par con-
séquent cette seule constatation suffit pour le ranger dans la catégorie
des vases qui appartiennent à l'époque historique, car les Egyptiens, à
l'époque à laquelle remontent les objets trouvés dans les tombes de cet
ancien temps, ne connaissaient pas encore le tour à potier. Le second
numéro est un joli spécimen d'écuelle; cette écuelle est trop bien faite
pour que je puisse avoir assez de hardiesse pour la faire entrer parmi
les vases de l'époque préhistorique. Il en est de même du vase portant
le numéro 8 de la planche XXXIV, mais non pour la même raison, car,
si le type devait être assez beau quand le vase était parfaitement réussi,
en l'occasion présente il n'est pas régulier et ne présente guère que des
défauts : l'emploi du tour est également fort visible et cela suffit pour
l'attribuer à une époque pleinement historique.
Ce sont également des offrandes d'un homme peu fortuné.
Vases que l'on peut sans doute rapporter a l'époque
préhistorique.
Les vases de cette catégorie sont peu nombreux relativement et ce
n'est qu'avec un grand sentiment de doute et d'appréhension que l'on
peut se hasarder à faire entrer dans cette catégorie certains numéros
qui vont passer sous l'œil du lecteur.