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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0337
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 317
teur. Puis, tout d'un coup le vase se renfle, atteint le maximum de sa
panse et la ligne s'infléchit graduellement jusqu'à la base. Le lecteur
observera que cette ligne est plus correcte à sa gauche qu'à sa droite
en regardant le vase, sans pourtant qu'elle descende régulièrement.
A la naissance de la panse, on voit une sorte de marque qui a dû être
faite en appuyant le pouce sur l'argile, quand cette argile n'avait pas
encore été soumise à la cuisson. Le second spécimen s'éloigne asez du
précédent, quoiqu'il revienne en dernière analyse au type de la grande
jarre. La panse a été démesurément grossie par rapport à la hauteur du
vase et la ligne d'infléchissement descend trop brusquement de la
panse à la base, le vase n'a pas l'air d'être d'aplomb et il ne l'est réelle-
ment pas : le côté gauche du vase est plus relevé que le côté droit. En
outre le col est plus élevé que dans le numéro précédent, le rebord
moins large, ce qui donne un certain air de plus grande élégance; mais
la principale différence qui existe entre ce numéro et les autres jarres
provient de ce que, près d'arriver à la base, la ligne d'infléchissement,
sans descendre jusqu'en bas, s'écarte tout à coup pour former un
angle obtus. Je suis assez tenté de voir en ce vase un essai pour s'af-
franchir de la forme des jarres et passer à une autre forme plus artis-
tique et dont les Grecs surent se servir dans la suite. Ce vase a été
trouvé dans la chambre /.

A ce type de jarre se rapportent aussi les quatre vases représentés aux
numéros 12, 4, 13 et 2 de la même planche. Le plus grossier de ces
quatre vases, le 12, fut fait d'une terre pleine d'aspérités, ou, du moins,
le vase par suite de la cuisson défectueuse présente des rugosités très
visibles sur la phototypie. Il n'a pas de petite ouverture, point de
rebord, et le col descend de l'ouverture jusqu'à la panse, obliquement.
La panse se renfle et s'infléchit assez régulièrement, mais non aussi
directement que dans les grandes et petites jarres : aussi le vase a un
large fond sur lequel il peut reposer en toute assurance. Le second,
le 4, est à peu près de même forme : il a une ouverture assez grande,
puis un large rebord qui s'étend au dessous du coi : la panse s'enfle
ensuite rapidement et la ligne du vase s'infléchit régulièrement jusqu'à
la base, comme dans les jarres; mais cette base est large et solide, le
 
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