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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0350
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330

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

H. — Objets postérieurs.

Les terres cuites postérieures aux deux et peut-être aux trois pre-
mières dynasties historiques, quoique plus nombreuses que celles qu'on
peut ranger dans la lointaine époque les ayant précédées, sont malgré
tout en nombre relativement restreint. Je les ferai passer sous les yeux
de mes lecteurs par groupes d'objets de même nature, par ordre chro-
nologique, autant que je le pourrai faire.

Le premier groupe qui se présente est formé par les statuettes et
statues. Trois objets rentrent dans ce premier groupe et s'étagent
depuis l'Ancien Empire jusqu'à la XIXe dynastie, sinon plus tard.

Le numéro 7 de la planche XXXI nous représente en effet la partie
supérieure d'une statuette en terre cuite que tout nous porte à croire
avoir été faite sous l'Ancien Empire égyptien. D'abord la statuette qui
représente un sujet, non pas momifié comme c'est de règle générale
pour les statuettes des autres époques, a une apparence qui ressemble
étrangement aux figurines de terre que Mariette avait trouvées dans les
tombeaux de Saqqarah exerçant leurs divers métiers; dans le cas
présent, ce devait être non plus un personnage appartenant à la domes-
ticité du défunt ou de celui qui faisait revivre son nom, mais un per-
sonnage de rang assez élevé pour avoir le droit de porter la crosse,
comme on le voit sur la planche. Son corps est osseux, anguleux; il a
la tête attachée aux épaules par un large cou, et surtout sa coiffure
très soignée est la coiffure distinctive de l'Ancien Empire. Il est mal-
heureux que je n'aie trouvé que le buste et encore brisé, car nous
aurions eu une statuette parfaitement authentique, soignée d'exécution
et remontant à une époque fort ancienne.

Le numéro 16 nous fait faire un pas d'au moins onze dynasties, car
je l'attribue à la XVIIIe dynastie. La statuette n'offre aucun signe carac-
téristique permettant même de l'attribuer à cette dynastie, sauf la coif-
fure qui commence à cette époque pour être encore employée sous les
dynasties suivantes. Elle ne sort pas non plus du type ordinaire comme
beauté, quoique la figure soit assez fine.

Le numéro 6 de la planche XXX est la plus grande statue de terre
 
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