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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0364
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344 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

noms sont bien les mêmes. Petisis, Nesmîn (et non Mesmîn comme
j'avais lu par mégarde) et Takhar; de plus le nom de la fonction de l'un
des personnages est aussi le même : Noutri Amen souten nouterou,
comme il se lit encore à la fin de la première ligne. Par conséquent
l'offrande des deux tables avait été faite aux noms des mêmes person-
nages et au même dieu. J'ai trouvé l'une de ces tables dans les premiers
mois de 1896 et la seconde dans les premiers mois de 1898. Si elles se
trouvaient toutes deux dans la même partie de la nécropole d'Om el-
Ga'ab, c'est-à-dire dans la grande colline, cependant elles n'étaient pas
exactement dans le même endroit : l'une était au nord-est de la grande
butte, partie que je fis explorer la première, l'autre au sud-est. Si l'on
avait encore besoin d'une preuve de la spoliation de cette partie de la
nécropole, la voici, puisque les deux tables se trouvaient à plus de cin-
quante mètres Tune de l'autre.

IV. — Tombeaux funéraires votifs.

Aux pages 168 et 169 du premier volume j'ai décrit un sarcophage
votif en calcaire contenant une dédicace en l'honneur d'Osiris au nom
d'un scribe royal qui était en même temps scribe des Noferou d'Isis, ce
sarcophage est représenté à la planche XXXIV à droite des stèles. Le
petit sarcophage qui se trouve au numéro 5 de la planche XXX est un
morceau dans le même genre, en calcaire grossier et sans inscription.
Jamais, avant la découverte du premier de ces deux sarcophages, on
n'avait trouvé de monument semblable dans un tombeau, du moins je
n'en connais pas. Or, à quoi pouvaient servir ces offrandes d'un genre
si nouveau? Pourquoi les aurait-on mises à Ora el-Ga'ab à une époque
dont l'on ne pourrait pas dire qu'elle était la contemporaine des tom-
beaux qui s'y trouvent? Pourquoi? Il s'écoulera encore bien du temps
avant que l'on trouve une réponse convenable. Si le second, celui qui est
représenté dans ce volume n'est pas daté, le premier l'est par sa bande
verticale d'hiéroglyphes rehaussés de bleu, et l'on ne peut pas le placer
avant la XVIIIe dynastie.

A cette même époque appartient aussi sans doute un petit édicule
votif dont on ne peut guère que deviner la forme, car malheureusement
 
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