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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0365
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m-

. G'est-à

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 345
il est bien brisé et je n'en ai rencontré que deux morceaux qui sont
bien loin de le constituer en entier. On voit seulement que ce devait
être un parallélipipède régulier dont la partie supérieure était divisée
en compartiments par des lignes parallèles. Au-dessous de ces lignes
courait un tore, et sous ce tore entre deux lignes était une inscription

affrontée que voici : \~ J©$ ^ 1 j| \ ^ I *L Jt 1|-

Dans le second fragment on lit : \ ^ ^ ^ 1 / f|)
dire : Royale offrande à Horkhouti, maître du siècle, quand il brille, etc. ;
et: Royale offrande à Râ, Toum, Khepra dans sa barque, divin rénovateur
des naissances, etc.; car je crois bien que le second fragment s'adapte à la
gauche du premier. On voit par conséquent que cet édicule votif appar-
tient à une époque où l'on tendait à réunir dans un syncrétisme mytho-
logique les différentes divinités du panthéon égyptien, et si le nom
d'Osiris ne se trouve pas de ce côté du monument, c'est qu'il devait se
trouver sur le côté qui est absent. Il est figuré aux numéros 7 et 8 de la
planche XLIV. Un édicule semblable fut trouvé encore au milieu des
décombres de la grande colline, complet, mais par malheur considéra-
blement effrité. C'était un cube en calcaire qui n'aurait rien eu d'autre-
ment remarquable, si ses quatre faces latérales n'eussent été couvertes
par trois lignes horizontales de caractères hiéroglyphiques, encore la
quatrième face contenait-elle quatre lignes dont la dernière était in-
complète par suite de la fin de l'inscription. Ces hiéroglyphes en pre-
mier lieu avaient été grossièrement détaillés dans le calcaire, et, en
second lieu, ce calcaire était si tendre que la pierre s'était effritée dès
que le graveur y avait fait entrer son ciseau. Il en est résulté que, par
suite de la gravure d'abord et par suite aussi de l'effritement à travers
les siècles, l'inscription ne me paraît pas lisible dans son entier; ce
qu'il y a de certain, c'edt que je ne peux pas la lire. Cependant j'en peux
lire assez pour voir d'abord qu'elle n'était pas simple, mais double et
que les deux parties en étaient affrontées, comme on peut le voir sur la
phototypie, et de plus que la partie de droite mentionne Osiris, non
pas comme un nom d'homme, mais comme un nom de divinité à laquelle
sans doute ce monument avait été consacré; ensuite pour lire quelques-

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