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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0005

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354 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

petit et trop mince pour la hauteur. Mais ce vase cylindrique rachète
tous ses défauts par la beauté du cordon dont on l'a entouré : ce n'est
pas un simple cordon à peine indiqué par des stries, c'est un véritable
ruban qui lui a été sculpté autour du cou, qui ondule gracieusement et
t'ait à lui seul l'ornement, la beauté et le prix de ce vase.

Tout autre est le cordon qui se trouve au grand fragment de vase
représenté au numéro 2 de la planche XXI. Le cordon ondule bien mais
lourdement, sans la moindre grâce. Deux trous se voient percés
au-dessus et au-dessous de la ligne, peut-être pour passer une corde
afin de porter le vase. Le vase cylindrique représenté au numéro 9
de la planche XIX près d'un vase de forme différente et brisé ne mérite
pas d'attirer autrement l'attention, quoique la ligne d'infléchissement
ait été bien comprise et rendue; mais il n'est pas assez haut pour sa
largeur.

Je ne sais en quelle catégorie de vases ranger les deux cornets dont
j'ai parlé précédemment. Ces deux vases sont d'un type particulier, et
je suis persuadé que, comme les vases fragmentaires en schiste ardoi-
sierdont il sera question dans le paragraphe relatif aux vases ouvragés,
ils devaient se terminer par une pointe et ressembler ainsi en quelque
manière aux grandes jarres en pierre que j'ai rencontrées dans la
seconde campagne, mais avec cette condition qu'on aurait coupé le col
de ces grandes jarres qui auraient été ainsi béantes. C'est la première
l'ois qu'on a rencontré de semblables vases et je les ai fait restaurer ;
mais, comme je ne savais pas comment était faite l'extrémité inférieure,
que rien ne me l'annonçait, j'ai fait arrêter la restauration à l'endroit
où les fragments finissaient. Comme le lecteur pourra le voir en se
reportant à la planche X, numéros 1 et 3, celui de gauche n'était pas
d'aplomb et la partie gauche était un peu plus haute que la partie droite.
Ce qu'il y a de remarquable dans ces deux vases, c'est que l'intérieur
est aussi poli que l'extérieur, et cela dans toute la longueur des frag-
ments.

A ces vases je joindrai le fragment qui se trouve au numéro 1 de la
planche XXI. II se trouvait dans la tombe du roi Serpent qui lut décou-
verte dans la première campagne et je ne l'ai pas publié dans le volume
 
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