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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0019

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368 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

cette sorte de manteau jeté sur la partie supérieure du vase. Le second
l'a aussi, et de même le troisième ; mais, dans ce dernier, ce changement
dans l'épaisseur du vase fait un effet de la plus grande finesse, par l'en-
tente de la ligne qu'il démontre. D'ailleurs noblesse oblige, et ce vase
est d'une délicatesse vraiment extraordinaire. Le quatrième n'a pas ce
manteau et est tout uni. Tous les fragments de cette planche sont en
schiste ardoisier, et, si cette matière était plus facile à travailler, parce
que tendre, elle était aussi plus facile à briser. Qu'on imagine alors la
difficulté qu'il y eut à creuser ces cornets à large ouverture et à extré-
mité n'ayant plus guère qu'un demi-centimètre, et cela sans les briser.
Ce genre de vases suffirait à lui seul pour démontrer que ceux qui les
firent se servaient d'outils en métal, car jamais un silex, si menu fût-il,
n'aurait pu parvenir à creuser le fond de ces vases, pour la bonne rai-
son qu'on n'eût pas pu le tenir en main, puisque la main forcément ne
pouvait arriver au delà d'une certaine distance, assez peu grande d'ail-
leurs.

Ces vases pouvaient porter des inscriptions, comme le fragment qui
est au milieu suffit à le démontrer, puisqu'on y voit encore le signe

qui était précédé d'un ou plusieurs autres signes. Le signe que
je viens de citer est fait assez mal et est très archaïque, comme le lec-
teur pourra s'en rendre compte en se reportant à la ligure. Tous ces
vases ont dû être faits comme on l'a pu, car les fragments suffisent à
montrer que le fabricateur n'a pas su donner aux parois du môme vase
une même épaisseur, à cause de la grande difficulté éprouvée à main-
tenir la matière dans l'état de stabilité nécessaire. Ces fragments sont
uniques.

Uniques aussi sont ceux représentés à la planche IX, au nombre de
vingt-deux, plus deux autres fragments qui ne sont pas de môme ori-
gine. Tous cependant ont été trouvés dans le tombeau d'Osiris, dans
les cendres qui l'encombraient ou qui étaient en dessus ou dans les
décombres qui recouvraient ce tombeau. Les deux fragments disparates
étaient d'une grande finesse, comme on s'en aperçoit sans peine, et
leur décoration consistait en un cordon circulaire très habilement fait.
Les autres fragments appartiennent à des vases de décoration semblable
 
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