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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0021

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370 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

méro 1. Quoi qu'il en soit, on ne peut nier que nous ne nous trouvions
en face d'un objet unique (ou de plusieurs) évidemment intéressant
pour la science, inconnu à tous les archéologues qui font ou non de
L'égyptologie, et sans doute cet objet était une sorte de plaque dont je
ne puis, et sans doute dont plusieurs autres ne pourront deviner
l'usage.

Les fragments qui composent la seconde catégorie sont seulement
au nombre de sept, sur ces sept le 5, le 15 et le 17 rentrent dans le cas
de ceux qui ne m'ont pas arrêté à la série précédente. Les cinq autres
au contraire méritent toute notre attention. Le numéro 6, comme les
quatre premiers numéros de cette planche pour la première catégorie,
contient une extrémité, le commencement ou la fin de cette seconde
plaque d'une pierre qui m'est inconnue, mais qui se laissait assez faci-
lement tailler. On voit en effet à l'extrémité droite, partie brisée, comme
un nœud qui aurait lié les tiges les unes avec les autres. Le numéro 6
faisait partie de la même plaque, mais ce n'est pas certain; nous nous
trouvons ici en présence d'un nouvel ornement; c'est le cordon strié
qui tient les tiges entre elles, et il est assez visible qu'on a voulu repré-
senter ici les palissades en tiges de dourah que tous les fellahs savent
faire pour s'abriter contre le vent : au fond c'est le même principe que
pour les numéros 1, 2, 3 et 4, mais avec cette différence que ceux-ci
ne comprenaient que les liens unissant l'extrémité supérieure des
tiges, tandis qu'ici nous avons la tige transversale, prise à peu près au
milieu, attachée par des cordes que représentent les stries figurées en
ce numéro 16 sur le cordon horizontal médian. C'est toujours le même
système de décoration : on copiait la nature, et c'était sans doute ce
qu'on pouvait faire de mieux, puisqu'on le fait encore aujourd'hui.

Il ne me reste plus à examiner que les numéros 20, 21 et 24. Le nu-
méro 21 est intact à son extrémité supérieure. A son extrémité droite,
en bas, on voit comme un commencement de toiture qui sortait de
l'objet : les cannelures sont régulières, vont en se rétrécissant parce que
l'objet était moins large en cet endroit qu'à la partie supérieure. Le nu-
méro 21 nous redonne un objet d'une forme déjà connue par ailleurs,
car en la première campagne de fouilles j'avais déjà trouvé deux objets
 
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