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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0022
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABÏDOS 371

qui me semblent d'une parité à peu près complète. Ces deux objets sont
représentés à la planche XXVII du premier volume, à la deuxième
ligne à partir du bas, numéro 5, et à la planche XXVIII, numéro 3 de
la ligne du liant. Ce dernier est très fragmentaire et il ne resterait que
la partie du milieu, mais le premier est exactement semblable de forme
au numéro 21 de cette planche. Que représente cet objet? Quand on
l'examine d'un peu loin et qu'on fait attention au rétrécissement de cet
objet à la ceinture, c'est-à-dire à la partie supérieure, on est tout tenté
de croire qu'on se trouve en présence d'un de ces pagnes gaufrés et
tuyautés que portaient les Pharaons et les grands personnages de leur
cour en certaines circonstances solennelles. Les deux tours que faisait
la ceinture sont particulièrement favorables à cette attribution, surtout
avec le nœud qui est noué au numéro 5 de la planche XXVII du pre-
mier volume, ligne 2 du bas. Mais ici on voit qu'aux deux côtés du pa-
gne étaient attachés deux ornements à lignes striées qui ne laissent pas
que d'être assez embarrassants. De plus comme ce jupon, ou ce pagne,
doit être porté par un homme de manière à pouvoir être serré et attaché
à sa taille, nous devrions avoir ici une statuette ou une représentation
humaine quelconque, ce qui n'est guère vraisemblable. A la rigueur, on
pourrait prétendre qu'on n'avait voulu représenter que le jupon avec ou
sans ses ailes. Reste le numéro 24 qui devait être une sorte de bouton,
intact à sa partie supérieure et brisé à l'endroit où commençait la par-
tie inférieure, comme le montre la fin des cannelures ou leur ligature
par une corde.

Quoi qu'il en soit, il faut avouer qu'ici encore nous nous trouvons en
présence de monuments nouveaux, autant de forme que de décoration,
et qu'il est très regrettable qu'on n'ait pas pu mettre la main sur un
objet complet, car la science des œuvres humaines, de leurs débuts,
de leurs progrès en aurait été magnifiquement éclairée.
 
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