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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0027

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376 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

morceaux en des jours et des lieux différents. Elle est complète et très
polie. Elle n'est pas en schiste ardoisier, mais en une sorte de pierre
qui compose également les numéros 2, 3, 5, 6, 8 et 9. Le numéro 5 est
de la même matière, mais plus petit, et il y a un trou en sa partie supé-
rieure qui en montre la destination; elle devait être pendue à quelque
chose, sans doute au cou du cadavre mis dans le cercueil. Deux autres
objets sont en grès, les numéros 4 et 7 : peut-être avaient-ils été usés
par le frottement; aussi, comme le précédent, je ne puis les faire entrer
dans la série des tables d'offrandes; ils devaiet être des amulettes ou
des objets spéciaux à certains besoins du mort.

Les numéros 2, 3, 6, 8 et 9 sont de simples lames de pierre schisteuse
ardoisière plus ou moins larges et épaisses. Je ne crois pas qu'on ait
trouvé jusqu'ici de semblables objets et je ne peux dire à quel usage
on les employait; mais sans aucun doute c'étaient des objets se rap-
portant au culte funéraire, comme tous les objets trouvés dans les
tombes de cette époque ou autres. C'est pourquoi j'ai intitulé ce cha-
pitre si court Des tables d'offrande en pierre et autres objets du culte
funéraire.

Comme il est facile de le voir d'après ce qui précède, les plaques
de pierre schisteuse ardoisière ont été trouvées en beaucoup plus grand
nombre dans la nécropole de .\eggadeh fouillée tour à tour par
MM. Pétrie, Quibell et de Morgan que dans la nécropole d'Om el-Ga'ab
en Abydos. Si ces plaques eussent été des polissoirs, comme le prétend
M. Pétrie, on ne comprendrait pas que la quantité fût en faveur de
ÎVeggadeh, car c'était précisément à Abydos qu'on aurait dû avoir besoin
de ces polissoirs, afin de polir les presque innombrables vases rencontrés
au cours des fouilles d'Abydos par moi-même et par M. Pétrie, après que
ma concession m'eut été frauduleusement ravie et indûment attribuée
à M. Pétrie. J'ai trouvé en effet plus de cinq à six mille vases en pierre
dure presque tous réduits en morceaux par les spoliateurs, dont trois
mille au moins dans le tombeau de Set et de Horus. La première année
j'en avais rencontré au moins deux mille et un millier environ dans la
troisième campagne'. Pour parfaire tous ces vases, on a dû se servir de

1. Il me fait plaisir de noter ici une particularité dont M. Pétrie s'est félicité au cours
 
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