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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0045

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394 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

partie double, car les numéros 14 et 15 sont les mêmes objets vus de
derrière; je n'aurais rien à signaler si le numéro 30 ne portait à peu près
au milieu du pied un système de cordons ou de lacets qui servent à la
décoration du pied : c'est l'unique exemple de pareille décoration, ce
qui ne l'empêche point d'avoir également les protubérances de la peau
comme les autres. Son piédestal a 10 tours et celui du 31 seulement 9.

Le numéro 30 est également un pied de derrière et il est plus large,
plus évasé en quelque sorte à sa partie supérieure : il me semble beau-
coup mieux lait que le numéro 25 et avec beaucoup plus de vrai sen-
timent de la ligne artistique. Le numéro 31 est remarquable parla har-
diesse de sa ligne : la partie antérieure, sans doute par suite de son long
séjour dans le sable humide est tombée de son attache à la partie supé-
rieure, quoique le pied soit d'un seul morceau.

Le numéro 20 est remarquable par sa cassure au niveau des cordons :
il était d'une magnifique hardiesse quoique peut-être plus rudement tra-
vaillé que les autres. Le numéro 21 est un tout petit pied avec un tenon
à la partie postérieure. Il n'offre aucune particularité remarquable, sinon
qu'il fut cassé pendant le travail nécessité par la sculpture et qu'on le
raccommoda séance tenante, grâce à une petite cheville qui se voit
encore au dessus du cordon de droite. Le numéro 22 est d'une belle
ligne, mais le piédestal est un peu petit, tandis que le numéro 23 qui
est plus petit que le 22 a un tour de plus au piédestal que son voisin.
11 présente aussi la particularité d'avoir un large tenon à sa partie anté-
rieure, au lieu de l'avoir au milieu : ce tenon est d'ailleurs cassé.

Les numéros 16, 17 et 18 sont des fragments restés au musée de
Gizeh. Les deux derniers sont remarquables en ce sens que tous les deux
renferment à leur partie inférieure un tenon qui devait s'enfoncer en la
mortaise d'un objet préparé pour les recevoir, seuls exemples connus
d'un pareil assemblage, puisque les autres pieds se posent et se tiennent
par eux-mêmes à terre.

Je ne crois pas m'aventurer en disant que tous ces pieds, de même
que ceux de la première année, sont en ivoire d'hippopotame dont les
défenses sont beaucoup moins longues et moins larges que celles de
l'éléphant, dont l'ivoire est plus compact et plus résistant ce qui rend
 
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