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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0067

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416 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Le numéro 17 représente une pomme de canne, de bâton de comman-
dement. On voit encore la cheville qui la retenait au corps de la canne.
Cette pomme était habituellement recouverte de métal, le plus souvent
de cuivre en cette haute époque. La première année, j'avais trouvé des
pommes de canne encore recouvertes de cuivre; je les avais prises pour
de petites chaudières votives parce que l'une des enveloppes de métal
était dépourvue de la pomme en bois qu'il recouvrait; de plus, comme
il y en avait une dans laquelle on voyait encore le bois de la pomme,
j'avais cru que c'était là le moule en bois dont on s'était servi pour don-
ner au métal la forme de chaudière. Ce qui avait contribué encore plus
à m'attirer dans cette erreur, c'étaient les chaudières de cette forme que
j'ai vues encore en usage parmi les habitants d'Abydos. Mais dans la
troisième campagne, j'ai retrouvé de ces pommes parfaitement conser-
vées avec le métal qui les recouvrait, ainsi que je le dirai au cha-
pitre XXII, ou sans le chapeau de métal, comme ici, et je rétracte l'er-
reur commise dans mon premier volume '.

Le numéro 8 faisait sans doute aussi partie d'un coffret ou d'une boîte
ouvragée, qui aurait été taillée en forme de parallélogramme, ou mieux
de parallélipipède oblique. On voit encore près de la partie inférieure
la cheville qui servait à la maintenir avec les autres côtés du coffret. La
décoration de ce coffret était faite au moyen de cannelures assez gros-
sières, assez irrégulières, qui provenaient sans doute de ce que l'on avait
voulu représenter des paquets de joncs ou des tiges d'arbrisseaux;
malheureusement le fragment conservé est trop petit pour que l'on
puisse se prononcer à son sujet sans crainte d'erreur. Les numéros 7 et
4 faisaient sans doute partie d'objets similaires. Le premier est trop
fragmentaire pour qu'on ose en assurer la forme, mais il a conservé
encore la partie creuse de son canal ou de son récipient; pour le second,
il est possible et même très facile d'en indiquer soit la forme, soit l'usage.
C'était un cvlindre sectionné selon son grand axe, évidé dans son milieu
et qui devait servir à contenir des objets assez minces, mais assez longs.
On voit encore à la partie inférieure de la phototypie le reste de la che-

1. E. Amélineau : Les nouvelles fouilles d'Abydos, 1.1, p. 217 et pl. IX, n" 3 de la ligne
du bas.
 
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