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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0074

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LES NOUVELLES FOUILLES D ABYDOS 423

trois côtés, avec des mortaises percées de distance en distance, irrégu-
lières et non en ligne droite. A gauche de la seconde rangée de
mortaises, il y en a cinq autres, et près du gros bout on en voit une qui
a cette forme c_o : on voit encore quatre trous percés dans le bois,
sans doute pour recevoir des clous ou des chevilles. Toujours à gauche,
un second côté équarri et se terminant par l'entaille <—; sont encore
4 mortaises non en ligne droite et non également distantes : les deux
du côté du bout intact sont situées à 0m,02 l'une en dessus et en retrait
de l'autre. Le troisième côté équarri, à deux reprises, a deux mortaises
parallèles et très petites, à 0m,13 environ les unes des autres ; une troi-
sième est simple, et une quatrième est tout à fait sur le bord du
deuxième côté équarri. A l'extrémité de ce troisième côté, juste en face
de l'entaille < , il y en a une autre longue de 0m,06 et profonde de
()'",02l. Je n'ai pu parvenir à savoir à quoi servaient ces deux entailles.

J'ai gardé pour la fin trois documents, deux complets, un fragmen-
taire, mais contenant en entier ce qui était répété sur l'objet complet ;
ils sont représentés aux numéros 1, 2 et 3 de la planche XXV : ce sont
des cylindres à inscription.

Ceux de mes lecteurs qui auront parcouru les deux premiers volumes
de cet ouvrage et l'ouvrage de M. Morgan sur les Origines de VÉgypte,
auront sans [doute été frappés du nombre considérable de grandes
jarres trouvées coiffées encore de leurs bouchons coniques, ou de celui
des poteries de toutes formes fermées par des bouchons en terre ,
estampillée. Les uns et les autres portaient des inscriptions. On avait
dit que ces inscriptions avaient été faites au moyen de planchettes qu'on
appliquait sur la terre encore fraîche dont on avait luté les vases et
qu'une de ces planchettes était conservée dans le musée de Gizeh ;
puis, plus tard, M. de Morgan prononça le mot de cylindre, que la plu-
part des égyptologues et des savants adoptèrent1 : c'est à bon droit, car
M. de Morgan avait raison. J'ai trouvé en effet trois de ces cylindres
dont deux sont complets et dont le troisième contient la partie inscrite
tout entière. Pour faire comprendre au lecteur ce dernier membre de
phrase, je dois lui dire que le cylindre complet comprenait l'inscrip-

l. J. de Morgan : Recherches sur les origines de l'Egypte, t. II, p. 165.

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