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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0080

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 429

rattaché au signe v«w j et l'on pourrait avec assez de raison voir en
la présence de ce signel çgji la raison de l'éloignement de Le lec-
teur attentif et observateur trouvera de lui-même d'autres endroits où
la différenciation des deux inscriptions est nécessaire. Par conséquent
enfin il y avait un roi »»«. Cette conclusion ressortira encore davan-
tage quand j'étudierai les bouchons en terre, et je montrerai qu'un de
ces bouchons portait une suite de six rois dont les noms sont impri-
més sur la terre, et parmi eux ce même roi v«*v>.

L'inscription à l'encre rouge est nécessairement la plus ancienne,
puisqu'elle est recouverte par celle à l'encre noire ; elle était aussi
beaucoup plus développée, et comprenait au moins quatre registres su-
perposés l'un à l'autre. Elle ne se rapportait pas, comme la tablette
d'ivoire dont il a été question au chapitre des objets en ivoire, aux céré-
monies funèbres, mais bien aux victoires remportées par le Phararon
sur les tribus ennemies de l'Egypte, car, d'après les documents mis au
jour par les fouilles, il y a bien au moins deux sortes de tablettes, les
unes funéraires, les autres que j'appellerai triomphales. L'inscription
à l'encre rouge faisait primitivement de cette tablette une tablette
triomphale ayant le plus grand rapport avec la tablette publiée par
M. Pétrie au numéro 14 de la planche XI du premier volume de ses
ttûyàls tombs of thc firsl dynasly, mais en différant cependant nota-
blement ainsi que je vais le montrer.

Tout d'abord la tablette primitive était divisée en deux parties verti-
cales, l'une antérieure, l'autre postérieure, par une ligne verticale
rouge tombant du haut jusqu'en bas comme dans la tablette incomplète
publiée par M. Pétrie. La partie postérieure ne me semble pas avoir
été divisée en registres superposés, mais il en était autrement de la
partie antérieure qui comprenait quatre (?) registres. L'inscription rouge
était complètement écrite en hiéroglyphes, tandis que l'inscription
noire contient nombre de signes abrégés déjà comme dans l'écriture
hiératique.

Les deux premiers registres du bas, partie antérieure, sont presque
illisibles : cet état est dû à la présence de matières grasses qui ne sont
pas encore complètement éliminées et qu'on pourra peut-ôtre faire dis-
 
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