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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0087
CHAPITRE XXIII
DES OBJETS EN CRISTAL DE ROCHE ET DES PERLES
Les objets fragmentaires ou complets qui composent les diverses
planches où, avec les perles de verroterie et de cornaline, ils sont repré-
sentés, forment l'une des parties les plus curieuses et les plus belles
des résultats obtenus dans la troisième campagne de fouilles. Quand on
sait quelles difficultés comporte la taille du cristal de roche, on peut
reconnaître combien le peuple qui a su fabriquer de tels objets a été
avancé dans les voies de la civilisation. Avant les dernières découvertes
d'Abydos et de Neggadeh, on possédait à peine quelques exemplaires
de l'habileté des Egyptiens dans ce genre de travail. MM. de Morgan et
Pétrie à Neggadeh en ont trouvé des spécimens assez nombreux, mais
il était réservé aux fouilles pratiquées à Om el-Ga'ab d'en produire au
jour de grandes quantités, soit pendant la première année, soit surtout
pendant la seconde et la troisième, et M. Pétrie en a encore trouvé après
moi.
Tous les fragments trouvés n'ont pas été représentés ici par suite du
manque de place, et je dois attirer l'attention du lecteur particulière-
ment sur cinq de ces fragments pour les raisons qu'il verra passer sous
ses yeux. Ces fragments devaient tout d'abord être d'une taille assez
grande, puisque l'un d'eux a encore 0m,10 de haut et devait avoir envi-
ron ()m,20 de tour intérieur d'après le calcul. Un autre était encore plus
grand, puisque, d'après le calcul, sa circonférence extérieure n'attei-
gnait pas moins de 0m,50. Pour faire ce dernier vase, il avait fallu un
morceau de cristal de roche plus qu'ordinaire, et les musées égyptiens
ne possèdent pas un seul objet en cette matière qui approche de cette
taille.
L'un de ces fragments est un fond de yase; un autre, le haut d'un bol
DES OBJETS EN CRISTAL DE ROCHE ET DES PERLES
Les objets fragmentaires ou complets qui composent les diverses
planches où, avec les perles de verroterie et de cornaline, ils sont repré-
sentés, forment l'une des parties les plus curieuses et les plus belles
des résultats obtenus dans la troisième campagne de fouilles. Quand on
sait quelles difficultés comporte la taille du cristal de roche, on peut
reconnaître combien le peuple qui a su fabriquer de tels objets a été
avancé dans les voies de la civilisation. Avant les dernières découvertes
d'Abydos et de Neggadeh, on possédait à peine quelques exemplaires
de l'habileté des Egyptiens dans ce genre de travail. MM. de Morgan et
Pétrie à Neggadeh en ont trouvé des spécimens assez nombreux, mais
il était réservé aux fouilles pratiquées à Om el-Ga'ab d'en produire au
jour de grandes quantités, soit pendant la première année, soit surtout
pendant la seconde et la troisième, et M. Pétrie en a encore trouvé après
moi.
Tous les fragments trouvés n'ont pas été représentés ici par suite du
manque de place, et je dois attirer l'attention du lecteur particulière-
ment sur cinq de ces fragments pour les raisons qu'il verra passer sous
ses yeux. Ces fragments devaient tout d'abord être d'une taille assez
grande, puisque l'un d'eux a encore 0m,10 de haut et devait avoir envi-
ron ()m,20 de tour intérieur d'après le calcul. Un autre était encore plus
grand, puisque, d'après le calcul, sa circonférence extérieure n'attei-
gnait pas moins de 0m,50. Pour faire ce dernier vase, il avait fallu un
morceau de cristal de roche plus qu'ordinaire, et les musées égyptiens
ne possèdent pas un seul objet en cette matière qui approche de cette
taille.
L'un de ces fragments est un fond de yase; un autre, le haut d'un bol