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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0108

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 457

offrent des nattes très fines suspendues à un cordonnet qui a été lui
aussi rempli et rendu stable au moyen de cheveux crêpés, de même
que les extrémités des autres nattes qui composent le numéro 4. Les
nattes ainsi suspendues à un seul cordon atteignent le nombre de
huit, dont la dernière ou la première s'est perdue. Ces nattes sont
non seulement remarquables par leur finesse générale, mais en
certaines parties elles deviennent d'une ténuité qui pourrait faire
penser qu'après avoir commencé par être une natte en trois elles
devenaient une simple torsade. Ce qu'il y a de plus curieux encore,
c'est que vers l'extrémité inférieure de quelques-unes de ces nattes, on
voit la môme enveloppe de fil roulé autour de la natte ou de la torsade;
après quoi, dans un cas tout au moins, natte ou torsade continuait.
Dans un autre cas, à la natte en trois, assez grosse, qui avait commencé
par ce même boudin de cheveux, succédait tout à coup une natte très
fine qui était elle-même serrée en boudin à son extrémité supérieure.
Dans un autre cas, la grosse natte finissait par deux boudins dont l'un
restait tel, pendant que le second s'effilait en une natte très fine, sinon
une torsade, qui s'élargissait ensuite, si bien qu'on est amené tout
naturellement à penser que les cheveux étaient nattés dans toute leur
longueur et que vers leur extrémité on leur fournissait un nouvel
appoint de cheveux qui disparaissaient à l'une de leurs extrémités
dans le boudin bourré de crêpés.

Les nattes représentées au milieu de la partie supérieure de la
planche présentent une autre variété clans la disposition des cheveux :
la natte commence comme toutes les nattes à trois, après avoir enfermé
l'extrémité des cheveux d'une mèche sous ceux des autres de manière
à former un bout que l'on pouvait attacher ; puis, parvenue à la longueur
qu'on a voulu lui donner, elle s'est divisée en six mèches de cheveux à
l'état libre. Ces nattes de mèches postiches s'ajoutaient sans doute aux
cheveux naturels, et c'est encore ainsi que les petites fellahines les
portent, comme je pus le constater sur la chevelure de la sœur d'un
de mes ouvriers, laquelle avait huit ou neuf ans. Toute sa chevelure
était partagée en petites nattes très fines, et naturellement assez
courtes ; mais on avait trouvé l'art de les allonger par de fausses nattes
 
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