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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0125

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474 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

devant les reproduire et les discuter plus loin. De plus, tous mes con-
frères en égyptologie savent le rôle que joue Anubis dans les prépa-
rations funéraires qui accompagnaient la momification : c'est lui qui
préside à ces opérations d'embaumement, qui veille sur la momie ren-
fermée dans son cercueil, etc. Au contraire jamais Horus ne remplit les
fonctions à'embaumeur, titre sous lequel on désigne souvent Anubis.

Or, on est conduit à se demander, en face de ces textes, de ces
représentations et des deux états bien distincts dans lesquels ont été
trouvés les restes de squelettes ou les squelettes entiers, si près du
tombeau d'Osiris, les deux modes de sépulture n'ont pas été rencontrés,
l'un selon le rite qu'employa Horus pour son père Osiris, l'autre selon
le rite auquel présida Anubis également pour son père Osiris. Avant
de pouvoir se prononcer d'une manière certaine, en toute connaissance
de cause, le lecteur doit avoir sous les yeux les éléments d'un jugement
acceptable, et je vais lui fournir ces éléments.

J'ai déjà dit plus haut que presque tous les tombeaux renfermaient un
cercueil qui avait été jeté dans un coin, lorsqu'il n'avait pas été laissé en
place par les spoliateurs. Dans les rares tombes où l'on n'en a pas
trouvé, on voyait encore assez souvent la trace fort visible du cercueil
qui s'était décomposé et qui en se décomposant avait laissé sur les
murailles près desquelles il se trouvait des signes visibles de son exis-
tence préalable, si bien que parfois, quand le couvercle s'était affaissé
sous le poids du sable, au moment de la spoliation ou au moment des
fouilles, j'ai pu prendre avec certitude la hauteur du cercueil. D'ailleurs
le lecteur qui aura lu les premiers chapitres de cette troisième partie
saura à quoi s'en tenir sur ce sujet. La plupart du temps, le squelette
était encore en partie dans le cercueil, tel qu'il y avait été placé au mo-
ment de la mise en bière ; mais je ne veux pas dire qu'il était encore
intact, car fort souvent on l'avait privé [d'un ou de plusieurs membres.
Je crois fermement que la disjonction de ces ossements et leur dispersion
hors du cercueil sont le fait des spoliateurs, car pourquoi aurait-on placé
dans un cercueil tout le squelette d'un mort, sauf sa tète, un tibia, un
fémur, des côtes, un os de la main ou du pied? Si j'avais rencontré
absent un ossement toujours le même, mon attention aurait alors été
 
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