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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0129
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478 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Ce qu'il y a de bien certain, c'est que j'ai rencontré de la laine dans
la tombe d'Om el-Ga'ab avec les squelettes enterrés dans la position
que j'ai indiquée, sans étoffe d'aucune sorte.

Les étoffes existaient cependant, puisque j'en ai rencontré de pleines
caisses et que je les ai rencontrées en compagnie d'ossements et d'os-
sements qui avaient été traités avec le natron, et ceci m'amène à parler
de la seconde manière d'enterrer les squelettes en usage dans les tombes
d'Om el-Ga'ab. Cette seconde manière ne s'est rencontrée seulement
<jue dans les tombes situées au sud de la tombe centrale d'Osiris et elle
s'est rencontrée trois fois. Cette triple rencontre n'est assurément pas
grand'chose, si on veut la comparer aux nombreux squelettes qui ont été
trouvés dans les tombes, mais n'en eussé-je trouvé qu'un seul dans les
conditions où j'ai rencontré ces ossements qu'il faudrait bien admettre
qu'il y a eu au moins une tentative pour sortir de la coutume générale
qui était d'enterrer les squelettes dans la position contractée.

Je n'ai rencontré la première fois qu'un seul ossement fragmentaire,
la seconde fois que la moitié d'un crâne et la troisième fois que divers
ossements du squelette que je n'ai pas cherché à reconnaître parce
qu'ils étaient placés dans de l'étoffe et que j'ai voulu les conserver tels
quels. Cette triple trouvaille a été faite dans les tombeaux 94, 97 et 99,
elle eut lieu le 14 et le 15 janvier 1898, comme le lecteur le trouvera en
se reportant au chapitre IX de cet ouvrage. Ces fragments d'os et ces
ossements étaient empaquetés dans de l'étoffe qui avait, elle aussi, été
saturée natron. J'ai trouvé aussi des étoffes imprégnées de natron, soit
qu'elles ne continssent rien, soit qu'elles enveloppassent des bracelets
fragmentaires en ivoire. Ces fragments de bracelets en ivoire avaient
passé par le feu et le feu avait été assez violent pour les réduire en
charbon. Quand ce feu fut-il allumé ? Je n'en sais absolument rien. 11
se peut que ce soient les Coptes spoliateurs qui aient voulu exercer ces
ravages comme ils l'avaient lait dans d'autres tombes; il se peut aussi
que certains ossements aient été placés dans du natron bouillant, mais
en ce cas jamais l'ivoire ne se serait calciné ; enfin on peut supposer
un incendie allumé de propos délibéré avec des bracelets brisés exprès,
et une théorie récente en recevrait ainsi une conlirmation attendue ;
 
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