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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0136

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 48f,

d'anthracite des terrains si métamorphiques des Alpes. Les fissures
remplies de matière hlanche et les taches ocreuses rappellent aux yeux
les filets talqueux des couches de la Mure et de la Maurienne et les
traînées ferrugineuses dues à la décomposition des pyrites. Il n'est
donc pas surprenant que des gens peu familiarisés avec les caractéris-
tiques des roches aient cru avoir affaire à du charbon minéral.....1 ».

Déjà, d'ailleurs, dans un mémoire publié par M. de Rozière dans la
Commission d'Egypte , on pouvait lire ces paroles significatives :
« Les Arabes Bicharieh qui occupent les déserts situés le long de cette
côte, et qui fréquentent les villes de la partie supérieure du Sa'yd, ap-
portent, parmi divers objets de curiosité, des fragments d'obsidienne.
Lorsque nous les vîmes à Syène, ils nous dirent qu'ils les avaient re-
cueillis près de la mer, et nous leur en achetâmes plusieurs morceaux
pendant notre séjour à Syène, M. Descotils et moi* ». On ne saurait rien
désirer de plus précis après ces paroles de M. de Rozière et le rapport
récent de M. Ghaper : l'Egypte pour posséder de l'obsidienne n'était
pas obligée d'avoir recours à l'Asie; elle en possédait sur les territoires
nvoisinant la vallée du Nil et l'île d'Obock pouvait lui en fournir en très
grande quantité. La conclusion de M. de Morgan tombe donc d'elle-
même sur ce point.

Le numéro 11 représente une sorte de pierre qui a beaucoup souffert
de l'action du feu et que je ne connais pas d'ailleurs. On dirait qu'il y a
une composition vitreuse et que ce serait une sorte de pâte de verre :
s'il en était ainsi, je ne devrais pas la placer ici; mais je ne suis pas
certain que ce soit une pâte de verre, et même je ne le crois pas.

Le numéro 1G représente sans aucun doute un fragment de bracelet
ayant la forme des bracelets ordinaires, avec une partie médiane nette-
ment séparée par deux rainures des deux parties extrêmes ; de plus
celte partie médiane a été entaillée transversalement et d'une manière
fort irrégulière. Comme ce fragment a beaucoup souffert de la chaleur
de l'incendie, je n'ose dire quelle en était la matière, bien que ce me
semble du verre.

1, Bulletin de la Société géologique de France, 3e série, tome XVI, 1887-1888, p. 816.

2. Description de VÉgyptc, tome XXI, p. 122, éd. Pauckauche.
 
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