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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0137

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486 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Le verre en effet n'est pas inconnu à l'époque des tombes d'Om el-
Ga'ab : j'en ai rencontré dans la tombe explorée la seconde année et l'on
en trouvera deux spécimens à la planche XXV numéros 8 et 9. Ces
deux fragments sont exactement semblables à ceux que j'ai trouvés
au cours de la seconde année et dont je n'ai pas parlé dans le second
volume de cet ouvrage, et j'ai cru même, au moment où je les trouvai,
qu'ils pourraient compléter la circonférence des premiers; mais ils
n'étaient ni de la même épaisseur, ni du même diamètre. La tubulure
existe intérieurement, comme on peut le voir sur la pholotypie, et l'on
avait encore décoré la partie supérieure avec une rainure fort légère,
ce qui dénote un art déjà sûr de lui-même. Au-dessus et au-dessous
des deux fragments de verre sont deux objets dont l'un, le numéro 7 re-
présente un fragment de vase en verre de couleur trouvé parmi les dé-
combres, et l'autre est une anse de vase à tète d'animal que je ne peux
déterminer. C'est le numéro 10 de cette planche XXV.

Pour revenir à notre série d'objets manufacturés, de la planche I, je
dois dire que le numéro 18 représente un fragment de bracelet en
ivoire complètement carbonisé et que le numéro 8 est un fragment de
lame ou bordure contenant la fin d'une inscription d'époque historique

jj ^ Jj1^^ > c'est-à-dire Osiris maître d'Abydos.

Viennent ensuite les coquilles représentées aux numéros 21, 18. 14
et 9. Le numéro 2L représente un morceau de brique en terre prove-
nant des murs de tombeaux et dans laquelle est encore pris le coquillage
qui y fut englobé. Ce détail mon're qu'à l'époque où fut faite la brique
en question, la terre contenait en quantité des coquilles de la sorte, car
j'en ai trouvé des exemples fort nombreux et c'est presque toujours
la même coquille qui a été mélangée à la terre ayant servi à la fabrica-
tion de la brique. On en peut donc conclure qu'à cette époque on ne
savait pas débarrasser la terre des éléments étrangers qui y étaient
mélangés, et, comme toutes les tombes étaient bâties de ces petites
briques minces, très peu larges et séchées au soleil, on en peut in
férer que la briquei ie était alors, ou peu s'en faut, à ses commencements.
J'avais trouvé d'ailleurs les mêmes coquilles dans la terre battue du
 
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