500 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
de trouver un nom de roi enfermé dans le rectangle du nom de double :
le voici. Ce nom est connu par ailleurs, par la stèle de Sclieri au musée
de Gizeh, mais ce nom est alors placé dans un cartouche. Est-ce le même ?
Il est fort probable que c'est le même; et alors? Déplus, l'oiseau de
Horus qui accompagne toujours, sauf cette seule exception, le nom de
double est absent sur ces bouchons, et il est remplacé par le symbole
de Sel. Pourquoi ? il doit y avoir une raison, et cette raison je la trouve
dans ce fait que le roi Perabsen aurait été du parti de Set contre
Uorus. A gauche du nom du roi est un personnage en pied vêtu d'un
pagne, portant la houlette pastorale de la main gauche et tenant la croix
ansée de la main droite : il est coiffé de la couronne blanche et au-dessus
de la houlette il y a !=s-s. A droite du nom royal, il y a un enroulement
elliptique dont les murs sont garnis de créneaux et dans l'enroulement
se trouvent les signes suivants [J En dessus, on lit f Je prie
mon lecteur d'observer que cet enroulement elliptique, dépourvu de
créneaux constitue le cartouche avec la barre terminale. On a pris des
enroulements semblables, mais sans créneaux, avec des signes hiérogly-
phiques, pour un nom de vignoble : la chose estpossible, mais je ne sau-
rais y souscrire, sans que je puisse toutefois proposer une explication
qui ait quelque raison d'être. Puis en avant de cette ellipse comme en
arrière de ce dieu, on rencontre deux rectangles avec le nom du roi, et
la formule recommence. Gela est pour la partie circulaire de la base. La
partie gravée sur la hauteur du cône contient une série d'inscriptions
qui semblent s'étager les unes au-dessus des autres, mais qui sont
placées en sens contraire de celles du pourtour. Ces inscriptions sont
au nombre de huit, et chacune d'elles a l'air de se composer de deux
lignes dont la première comprend le rectangle dans lequel est enfermé
le nom de Perabsen et la seconde contient quatres signes □ L\ □ ©,
sous leur forme primitive qui est presque la même que la forme histo-
rique. Je trouverai plus loin l'occasion de discuter en détail le texte
de ce bouchon et d'autres semblables; mais je dois dire dès ce moment
que l'aspect des hiéroglyphes de ce bouchon est presque celui des hié-
roglyphes de l'Ancien Empire à la IVe ou à la Ve dynastie. Au numéro 10
de trouver un nom de roi enfermé dans le rectangle du nom de double :
le voici. Ce nom est connu par ailleurs, par la stèle de Sclieri au musée
de Gizeh, mais ce nom est alors placé dans un cartouche. Est-ce le même ?
Il est fort probable que c'est le même; et alors? Déplus, l'oiseau de
Horus qui accompagne toujours, sauf cette seule exception, le nom de
double est absent sur ces bouchons, et il est remplacé par le symbole
de Sel. Pourquoi ? il doit y avoir une raison, et cette raison je la trouve
dans ce fait que le roi Perabsen aurait été du parti de Set contre
Uorus. A gauche du nom du roi est un personnage en pied vêtu d'un
pagne, portant la houlette pastorale de la main gauche et tenant la croix
ansée de la main droite : il est coiffé de la couronne blanche et au-dessus
de la houlette il y a !=s-s. A droite du nom royal, il y a un enroulement
elliptique dont les murs sont garnis de créneaux et dans l'enroulement
se trouvent les signes suivants [J En dessus, on lit f Je prie
mon lecteur d'observer que cet enroulement elliptique, dépourvu de
créneaux constitue le cartouche avec la barre terminale. On a pris des
enroulements semblables, mais sans créneaux, avec des signes hiérogly-
phiques, pour un nom de vignoble : la chose estpossible, mais je ne sau-
rais y souscrire, sans que je puisse toutefois proposer une explication
qui ait quelque raison d'être. Puis en avant de cette ellipse comme en
arrière de ce dieu, on rencontre deux rectangles avec le nom du roi, et
la formule recommence. Gela est pour la partie circulaire de la base. La
partie gravée sur la hauteur du cône contient une série d'inscriptions
qui semblent s'étager les unes au-dessus des autres, mais qui sont
placées en sens contraire de celles du pourtour. Ces inscriptions sont
au nombre de huit, et chacune d'elles a l'air de se composer de deux
lignes dont la première comprend le rectangle dans lequel est enfermé
le nom de Perabsen et la seconde contient quatres signes □ L\ □ ©,
sous leur forme primitive qui est presque la même que la forme histo-
rique. Je trouverai plus loin l'occasion de discuter en détail le texte
de ce bouchon et d'autres semblables; mais je dois dire dès ce moment
que l'aspect des hiéroglyphes de ce bouchon est presque celui des hié-
roglyphes de l'Ancien Empire à la IVe ou à la Ve dynastie. Au numéro 10