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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0156
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 505

séquentde me défendre contre certaines accusations calomnieuses faites
de propos délibéré.

Le premier ouvrage qui a paru sur mes fouilles est l'œuvre que M. de
Morgan a consacrée à ses Recherches sur les origines de L'Egypte. Le pre-
mier volume qui parut au cours de l'été de 1896 repose en grande partie
sur les faits qui ressortent de mes travaux à Om el-Ga'ab et sur les
objets que j'avais fournis à l'auteur, particulièrement les silex que je lui
remis en très grand nombre. Une très grande partie des objets que j'avais
rapportés à Paris et qui appartenaient à mes commanditaires ont été
publiés dans ce premier volume. On s'est montré étonné que j'eusse
consenti à la publication de ces objets par un autre que par moi : ceux
qui en ont été étonnés ne me connaissent pas. L'important n'était pas
que ce fût moi qui entrepris la publication de ces documents, mais bien
qu'ils fussent publiés. De plus, j'avais contracté envers M. de Morgan
une dette de reconnaissance qui devait être payée, car c'était lui qui
m'avait trouvé des commanditaires et qui m'avait fait obtenir la conces-
sion d'Abydos. En outre, M. de Morgan dessinantles objets qu'il publiait
dans son premier volume, ou les faisant dessiner par M. Jéquier, la pu-
blication des documents devait être regardée comme à peu près nulle
et non avenue au point de vue strictement scientifique, car la science
demande, non des dessins qui interprètent toujours les documents,
mais des représentations mécaniques, et je savais que tôt ou tard je
reproduirais mécaniquement les documents que j'avais découverts.
Enfin, je savais que M. de Morgan n'admettrait point l'attribution à une
époque prébistorique des documents que j'avais mis au jour et par con-
séquent je n'avais rien à craindre de la publication d'une partie des
objets que j'avais découverts. De fait, tous les monuments écrits qui ont
été publiés dans le volume de M. de Morgan ont été jugés insuffisants
et l'on a réclamé une publication pbotograpliique.

Le second volume de M. de Morgan contient deux parties fort dis-
tinctes : une première où il repasse plus en détail, en grande partie,
les données du premier volume et où il se sert encore beaucoup des
objets que je lui avais fournis pour le premier volume et de ceux que
j'avais découverts la seconde année; puis d'une seconde où il rend
 
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