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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0158

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LES NOUVELLES FOUILLES D ABYDOS 507

faisait connaître que, d'après lui, trois des documents que j'avais recueil-
lis dans ma première campagne de fouilles, portaient le premier avec
certitude le nom du roi Merbapen, connu d'après la table d'Abydos et
les deux autres sans doute les noms d'Ousaphaïs et de Semempsès,
en égyptien Ilesepti et Samempelah1. Il admettait que j'avais raison en
reportant l'âge de ces monuments aux temps les plus reculés de l'his-
toire, et que M. Pétrie et M. Maspero se trompaient en voulant en faire
l'apanage d'une race non égyptienne par origine1. Comme me l'écrivait
M. Erman, cette constatation n'était pas faite pour me déplaire.

A ce sujet, quoique peut-être la chose n'en vaille guère la peine, il me
semble que je dois à mes lecteurs de leur donner la raison pour laquelle
j'avais été chercher du secours à Berlin. Et pour faire comprendre la
genèse de cette découverte, je dois entrer dans quelques détails. A la fin
de l'année 1896, en octobre, j'avais été chargé par mes commettants d'of-
Irir au musée du Louvre la totalité des objets découverts dans ma pre-
mière campagne, pour une somme très minime à mon estimation. Deux
des conservateurs du Louvre vinrent voir la collection, parurent tout
d'abord enchantés de l'aubaine qui leur arrivait, et je crus que la vente
se ferait toute seule. Surces entrefaites, je partis pour l'Egypte dans les
premiers jours de novembre, et je fus fort surpris d'apprendre au mois
de janvier 1897, àAbydos, que les négociations avaient échoué. A mon
retour d'Egypte, la même année, je fus chargé, toujours par mes com-
mettants, de négocier la vente de la première collection : je m'adressai
aux musées de Londres et de Berlin, puisque le musée du Louvre refu-
sait L'acquisition. De Berlin on envoya M. Sch&fer voir les objets à Paris,
et l'on me demanda ensuite communication des photographies que
j'avais fait faire des objets. Je n'avais aucun motif de reluser cette com-
munication, et j'envoyai les photographies, les mêmes que j'avais aupa-
ravant montrées aux membres de l'Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres dans la mémorable séance où l'on prit à tache de noyer mes

1. Zeiischrift fur JEgyptische Sprache und Allerthumskunde, Band XXXV, p. 1.

2. « Schon dadurch wird es wahrscheinlich, dass Pétrie und Maspero irren, venn sie
die neuenldeckte Cullur einein niclil iigyptischcn Volke zuschrelien volloii. llire Théorie
wird aber nocli siclierer dadurcli widerlegt. » Ihid., p. 5.
 
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