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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0179

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528 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

lier d'Osiris, il y a deux identifications : l'une, celle de M. Maspero, qui
le place à Kom es-Soultan, c'est-à-dire à l'endroit où se trouvait jadis
le temple d'Osiris, et la mienne qui lui attribue une place dans la tombe
d'Osiris à Om el-Ga'ab. N'y aurait-il pas par hasard, dans les textes que
j'ai cités, quelques renseignements à cet égard? Je crois qu'on peut les
trouver et qu'ils sont en ma faveur.

Tout d'abord, quand on place l'escalier d'Osiris à Kom es Soultân,
sait-on si réellement il y avait un escalier dans ce temple ? Non, car le
temple est détruit et il n'y a pas dans les quelques ruines qui en sub-
sistent encore aucun signe apparent d'escalier. M. Pétrie qui fouille
maintenant l'emplacement de ce temple, n'en a pas trouvé la première
année de ses fouilles; mais j'ignore s'il n'en a pas rencontré quelques
traces la seconde année. C'est donc une question préjudicielle à réser-
ver. D'ailleurs en rencontrât-il qu'on pourrait parfaitement rendre rai-
son de la présence de cet escalier dans le temple d'Osiris, comme de
celui qui se trouve dans le temple de Séti Ier, en disant qu'on avait
voulu reproduire dans le temple la disposition du tombeau. Interro-
geons maintenant les textes.

D'abord il est certain que l'escalier du Dieu grand était situé dans la
nécropole. Le texte que j'ai cité d'après M. von Bergmann ne laisse à

ce sujet aucun doute :

•S\ | (lin J © I o o^To'» 'e ''eu ou est s'tll*î ce tombeau

est dit avoir été près du tombeau du Dieu grand dans Abydos, dans le
^ de la maîtresse des offrandes, c'est-à-dire de la nécropole, car l'ex-
pression nebt liolpetou n'est qu'une périphrase pour désigner la nécro-
pole où l'on allait à toutes les fêtes des morts porter de nombreuses
offrandes. La stèle de Boulaq au nom de Sônekltenpetah a un passage
conçu dans les mêmes termes où la nécropole est désignée par une

seconde périphrase qui renchérit sur la première : j^) ^| f

I |. Les deux phrases sont très claires et se traduisent
 
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