LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 529
tout simplement et tout naturellement sauf le mot 5 dans l'expression
^ i Ce groupe qui est ainsi écrit par trois fois à la page 15 de la XIII"
année du Recueil de M. Maspero me semble identique avec le même
groupe écrit <Ç> £ ^ dans la stèle du Louvre C, 170, et je vais repro-
duire de suite le texte de celte stèle que M. Loret n'a cité qu'écourté,
sans doute à cause des grandes fatigues qu'il avait supportées en fai-
sant ses recherches. Ce texte est le suivant d'après M. Piehl et M. Mas-
le texte que M. Maspero a publié dans le premier volume de ses Etudes
égyptiennes, fascicule 2, page 128, note 2. Voici maintenant le texte qu'a
publié M. Piehl du même passage de la même stèle, dans le Recueil
de M. Maspero, année IV, page 119 : JL 1 d^D J1 -s
\ P 1 î- Personne parmi les égyptologues n'hésitera, je crois, à
reconnaître que ce second texte est plus complet et plus exact que le
premier. M. Maspero a traduit ce texte ainsi : « C'est ici le tombeau
que je me suis fait dans le nome thinite, à Abydos, près l'escalier du
Dieu grand, maître des Dieux, sur le tertre, maître du repos, à l'hori-
zon occidental, afin que soit puissant mon khou à la suite du Dieu
grand ». Et il ajoute : « On voit ici que la stèle est appelée
« tombeau ». Pour mettre mes lecteurs à même de comprendre cette der-
nière phrase, je dois citer le texte de M. Maspero : « Entre les deux mu-
railles qui formaient l'enceinte des temples d'Abydos, s'étendait une
sorte de couloir profond, irrégulier, clos à ses deux extrémités par des
murs de briques crues. Sous la VI" dynastie quelques riches personnages
y firent construire leur tombeau : plus tard, les pèlerins ou les dévots
déposèrent dans les espaces laissés vides entre les tombes, leurs ex-
voto funèbres, leurs stèles, leurs statues, leurs pyramides, qui com-
blèrent à la longue l'intervalle compris entre les murailles '. Il y a vingt
1. Mariette, Abydos, texte, loin. II, p. 30-33. (Note de M. Maspero.)
tout simplement et tout naturellement sauf le mot 5 dans l'expression
^ i Ce groupe qui est ainsi écrit par trois fois à la page 15 de la XIII"
année du Recueil de M. Maspero me semble identique avec le même
groupe écrit <Ç> £ ^ dans la stèle du Louvre C, 170, et je vais repro-
duire de suite le texte de celte stèle que M. Loret n'a cité qu'écourté,
sans doute à cause des grandes fatigues qu'il avait supportées en fai-
sant ses recherches. Ce texte est le suivant d'après M. Piehl et M. Mas-
le texte que M. Maspero a publié dans le premier volume de ses Etudes
égyptiennes, fascicule 2, page 128, note 2. Voici maintenant le texte qu'a
publié M. Piehl du même passage de la même stèle, dans le Recueil
de M. Maspero, année IV, page 119 : JL 1 d^D J1 -s
\ P 1 î- Personne parmi les égyptologues n'hésitera, je crois, à
reconnaître que ce second texte est plus complet et plus exact que le
premier. M. Maspero a traduit ce texte ainsi : « C'est ici le tombeau
que je me suis fait dans le nome thinite, à Abydos, près l'escalier du
Dieu grand, maître des Dieux, sur le tertre, maître du repos, à l'hori-
zon occidental, afin que soit puissant mon khou à la suite du Dieu
grand ». Et il ajoute : « On voit ici que la stèle est appelée
« tombeau ». Pour mettre mes lecteurs à même de comprendre cette der-
nière phrase, je dois citer le texte de M. Maspero : « Entre les deux mu-
railles qui formaient l'enceinte des temples d'Abydos, s'étendait une
sorte de couloir profond, irrégulier, clos à ses deux extrémités par des
murs de briques crues. Sous la VI" dynastie quelques riches personnages
y firent construire leur tombeau : plus tard, les pèlerins ou les dévots
déposèrent dans les espaces laissés vides entre les tombes, leurs ex-
voto funèbres, leurs stèles, leurs statues, leurs pyramides, qui com-
blèrent à la longue l'intervalle compris entre les murailles '. Il y a vingt
1. Mariette, Abydos, texte, loin. II, p. 30-33. (Note de M. Maspero.)