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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0199
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Donc, après les représentations signalées dans lesquelles une tète
est renfermée dans la châsse spéciale à Osiris, châsse qui est dite se
trouver à Abydos, après le texte qui rapporte la charge commise à la
déesse Sekhet de veiller sur le chef d'Osiris, après le texte deDendérah
qui dit que la châsse vénérable protège la tète divine dans Abydos, après
surtout le nom d'Abydos écrit avec la châsse dans laquelle apparaît une
tête, ou écrit par la tête au bout d'un support, ou encore après le nom
du nome thinite ou abydénien écrit par une tête au-dessus du support
, qui pourrait douter que la tête d'Osiris était bien la relique
conservée à Abydos? Le nom de cette ville était suffisamment désigné
par des hiéroglyphes idéographiques, comme de nos jours encore après
les siècles du Moyen-Age, le nom d'un saint donné à un village est
une preuve que ce saint est le protecteur de ce village parce que pri-
mitivement on y conservait une relique fausse ou prétendue de ce
saint. Si M. Loret se fût donné la peine de lire les textes de Dendérah,
d'Edfou et même d'Abydos, il eût pu connaître ces textes et ces repré-
sentations, et alors il se fût abstenu de dire avec une suffisance qui ne
doute de rien « que la présence de la tête d'Osiris à Abydos a fortement
besoin d'être démontrée. » La présence de cette tête à Abydos n'avait pas
plus besoin d'être démontrée qu'il n'est besoin de démontrer que l'au-
teur de la critique est superficiel, léger, abonde en son propre sens et
s'admire lui-même. 11 reste donc prouvé que le tombeau d'Osiris à Om
el-Ga'ab renfermait la tète d'Osiris, comme relique spéciale à la ville
d'Abydos. Dès lors, ayant rencontré le tombeau d'Osiris à Om el-Ga'ab,
comme on n'en peut désormais douter, ayant de plus trouvé dans ce
tombeau un seul ossement, à savoir le crâne que j'ai cru être celui
d'Osiris, n'étais-je pas fondé à croire que ce crâne était celui d'Osiris,
ou un crâne préposé à la vénération des fidèles d'Abydos et de l'Egypte
entière par une supercherie des prêtres? C'est pourquoi j'ai fait le
procès-verbal publié dans ma monographie du Tombeau d'Osiris. Que
n'aurait-on pas dit si je ne l'eusse pas fait? Quelles clameurs se seraient
élevées de tous les pays de l'Europe, sans compter les autres parties

çoive ici mes sincères actions de grâces. Il a eu d'autant plus de mérite aie l'aire qu'il a
toujours soutenu qu'Osiris était un symbole de l'être humain.
 
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