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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0206

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 555

importantes pour la trouvaille de la tombe osirienne : il s'est donné le
facile plaisir de me réfuter et d'apprendre à ceux qui l'ont lu qu'on a et
qu'il a lui-même trouvé des échecs, des perruques, des étoffes, etc.,
en quantité et que cela ne signifie rien pour l'attribution de la tombe à
Osiris. C'est vraiment chose curieuse que de voir comment il suffit
d'une petite entorse donnée à un texte pour le présenter de tout autre
manière que celui qui l'a écrit. Je n'ai jamais présenté ces faits incri-
minés comme des conditions sine quibus non, mais seulement comme
des concordances dignes d'attention. Les défauts de raisonnement dont
a triomphé si allègrement M. Loret n'ont jamais existé que dans son
imagination; je Lui conseillerai avant de parler de logique et de pétition
de principe d'apprendre d'abord à connaître les règles de la logique et
à distinguer plus certainement ce qu'est une véritable pétition de prin-
cipe : il ne connaît pas les unes et ne sait pas discerner l'autre.

J'en ai fini avec M. Loret et je vais maintenant me tourner du côté
d'un adversaire autrement redoutable, plus froid, plus rempli de lui-
même encore que le maître de conférences de Lyon, moins doucereux,
mais qui croit tout autant que la science est incarnée en sa personne,
qui fait fi des travaux de ses confrères, qui parcourt en triomphateur
romain la voie scientifique sans songer que la roche ïarpéienne se
trouvait près du Capitole : j'ai nommé M. Pétrie.

Pendant ma carrière scientifique je me suis beaucoup occupé de
M. Pétrie, car pendant un laps de temps de plus de quinze ans, il ne
s'est guère passé d'année que je n'eusse à rendre compte d'un ouvrage
sorti de sa plume. J'ai toujours, sans aucune exception jusqu'à l'année
1900, su rendre hommage à l'infatigable activité de M; Pelrie, estimant
que, s'il y avait à redire à sa méthode, les choses recommandables
dans son œuvre étaient beaucoup plus nombreuses que les choses blâ-
mables; mais aussi j'ai toujours séparé dans mes jugements le fouilleur
archéologue du faiseur d'hypothèses. Les théories que M. Pétrie bâtis-
sait un peu trop hâtivement sur des fondations peu solides ne m'ont pas
paru dignes des mêmes éloges que les travaux de l'archéologue : je l'ai
dit comme je le pensais et j'ai fait une œuvre honorable, car si l'on peut
glisser sur des choses peu importantes sans avoir l'air de les aperce-
 
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