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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0230
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LES NOUVELLES FOUILLES DABYDOS 579

C'est un premier point. En voici un second : comment M. Pétrie croit-il
donc que les squelettes étaient disposés dans les tombes qui entouraient ce
tombeau central? Croirait-il qu'ils étaient déposés à terre, sur le sol nu,
ce qui ne manquerait pas de scandaliser les âmes délicates, comme celle
de M. Loret? Si le fait était réel, ce serait la première fois qu'on l'eût
observé, témoin la quantité très grande de cercueils en bois de cèdre
que contenaient ces tombeaux? Et de de deux.

Sur ce squelette ainsi déposé à terre, le sable entrant par les trous de
la toiture se serait accumulé de telle sorte qu'il l'aurait recouvert et que
des spoliateurs, les premiers venus, seraient montés sur le tas de sable
qui recouvrait le squelette, sans le briser et se seraient servis de ce
piédestal improvisé pour creuser des trous dans le mur afin de recher-
cher des trésors. Mais alors il fallait que la couche de sable fût très
épaisse, puisque les murs sont hauts de 2m,57, 2m,40 et de 2m,56 respec-
tivement. Première invraisemblance. Puis sous Aménophis III, on re-
fait ou on fait l'escalier; comment M. Pétrie sait-il que cet escalier
date du règne d'Aménophis III? A-t-il donc trouvé de grosses et larges
briques, comme celles employées sous la XVIIIe dynastie et estam-
pillées au nom de ce roi? 11 n'y avait pas de briques estampillées; j'ai
mesuré toutes les marches très exactement et minutieusement: nulle
part je n'ai vu de ces grosses et larges briques, j'ai seulement vu des
marches en terre battue où il n'y avait aucun interstice décelant une
composition quelconque. Tout en haut de l'escalier il y avait en effet
quelques grosses briques : comme je n'ai pas fait démolir l'escalier, je
les ai considérées comme venant d'autre part et apportées par les spo-
liateurs qui en avaient entouré leurs travaux afin de ne pas être dé-
rangés par la chute du sable. M. Pétrie a peut-être fait ce que je n'ai
pas fait, mais dans le cas le plus favorable à son observation, qui lui
assure que ce n'est pas seulement une réparaiion au lieu d'être une
construction ? Rien, mais il avait besoin de cette affirmation pour étayer
sa théorie que la châsse d'Osiris — car c'est bien une châsse pour lui, et
non plus une devanture comme pour M. Loret — a été faite sous Améno-
phis [II, dans une tombe étrangère, comme l'avait dit II. Maspero, avec
cette différence que M. Maspero la plaçait dans le tombeau d'Ouéné-
 
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