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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0234

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 583

nait par le tombeau d'Aouapta. Il verra de plus que la nécropole d'Om
el-Ga'ab s'annonçait par une première colline que j'ai fait bouleverser
de fond en comble et dans laquelle il n'y avait pas un seul tombeau.
M. Pétrie aurait pu désigner ce premier site, comme je l'ai fait, par le
nom de première colline ou butte, ce qui n'était pas compromettant;
mais il a cru mieux faire en le désignant sous le nom Hiqreshu. Il en
donne cette raison : « Quelques mots d'explication au sujet de la col-
line de Hiqreshu sont nécessaires. Elle est appelée « la première butte »
par M. Amélineau; mais elle n'a aucun rapport avec les tombes royales.
Les restes les plus anciens qu'on y a trouvés sont des fragments d'une
tombe sculptée de la V° dynastie, d'un homme nommé Emzaza. Après
cela, rien n'y est daté avant la XVIII" dynastie. A cette époque, avec
l'intérêt revivant dans les tombes des rois, cette colline devient vénérée.
Il est très probable que les ruines de la tombe d'Emzaza furent prises à
tort pour une tombe royale '. » II y a là deux erreurs et dont l'une est
très malheureuse pour M. Pétrie. D'abord, il n'y avait pas de tombe de
la V8 dynastie, et s'il y avait les restes d'un monument au nom de celui
que M. Pétrie appelle Emzaza et qu'il traite dédaigneusement du nom
d'homme, ce que je ne sais pas, ces restes se trouvaient là parce qu'on
lesy avait apportés comme offrande, quand on avait apporté le monument
tout entier. Une tombe sculptée, même à la V° dynastie, est assez volu-
mineuse pour ne pas pouvoir causer de méprise, même à un auteur aussi
peu au courant des choses de l'égyptologie que je le puis être aux yeux
de M. Pétrie. Comme il est vraisemblable qu'ensuite les Égyptiens, non
pas le vil peuple, mais les autres, les hauts fonctionnaires, les pharaons
eux mêmes se soient trompés au point de prendre la tombe de Y homme
Emzaza pour une tombe royale! Évidemment tous ces gens-là ne con-
naissaient rien à leur propres usages, ne savaient pas lire les inscrip-
tions, ni surtout les comprendre, et il leur eût été nécessaire que
M. Pétrie se trouvât dès leur temps en Egypte pour leur expliquer tout
ce qu'ils ignoraient et ce qu'il sait si bien, lui, quoiqu'il vive au xx" siècle
de notre ère. M. Pétrie ne pouvait savoir que j'ai trouvé une statuette
d'un fonctionnaire d'Ahmès Ier, Ranebpehli : ce fonctionnaire exis-

, 1. Kl. Polric : The royal tombé of the first dynasty, I, p 32;

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