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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0253

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602 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

est écrit à la cinquième série de la face A de la pierre de Palerme ^ ^
et c'est bien le même que j'ai trouvé des centaines de fois sur les bou-
chons incomplets rencontrés dans le tombeau de la deuxième campagne.
La partie de l'inscription qui le concerne ^ -'o'.. M. Naville la traduit
par : Naissance de Khasekhemoui, ne llYYrendant pas les deux
signes placés sous , et d'ailleurs je ne q » les aurais pas rendus
plus que lui, } | puisque je ne sais a La pas ce qu'ils signi-
fient. Je veux bien croire que le mot § signifie naissance, quoique la
naissance de Min soit citée deux fois et que parmi les naissances
diverses qui sont rappelées sur ce monument, toutes divines, on est
assez surpris de rencontrer celle de Khasekhemoui, qui se serait
d'abord appelé Khasekhem d'après M. Naville et qui n'aurait ajouté

la terminaison du duel avec le second | sans doute qu'après sa vic-
toire sur les peuples du Nord. Cette circonstance embarrasse quelque
peu M. Naville qui écrit : « On féte la naissance de Khasekhemoui comme
on fête celle des dieux; cela se comprend, s'il a joué un aussi grand
rôle dans l'histoire du pays ' ». Oui, mais comment se fait-il que si Kha-
sekhemoui désigne un roi terrestre, ayant réellement vécu, sa naissance
soit citée à l'égal de celle des dieux? M. Naville en donne une raison de
sentiment; mais le sentiment ne saurait ici servir de raison: dans toutes
les mentions de naissances contenues dans l'inscription de la pierre de
Palerme, il s'agit de naissances de dieux; pourquoi faire une exception
pour Khasekhemoui ? Il n'y a pas de raison péremptoire qui force à cette
conclusion. De plus, comment se fait-il que ce roi Khasekhemoui ait à
son nom une terminaison de duel? Si ce nom avait été adopté par lui
après tel événement, comme le pense M. Naville, on le comprendrait;
mais où est la preuve qu'il en a été ainsi? Si ce nom au contraire avait
été donné au roi à son avènement au trône, il aurait fallu que le titulaire
de ce nom prévit l'avenir. M. Naville a prévenu cette objection en disant
que ce roi s'appelait d'abord Khasekhem; où l'a-t-il vu? De plus, il est
indéniable que les mots Khasekhemoui sont inscrits dans le rectangle où

1. E. Naville, La pierre de Païenne, p. 12 da tirage à part.
 
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