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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0274

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS C,23

recours à sa méthode ordinaire qui est d'ignorer ce qui est en opposi-
tion avec ses idées et de déclarer péremptoirement que telle chose est
comme il l'a dit, parce qu'il veut qu'elle soit ainsi. Cette méthode a pu
jeter de la poudre aux yeux, d'autant plus que M. Pétrie n'a presque
jamais rencontré de contradicteurs sérieux qui examinassent ses théo-
ries comme ils devaient les examiner, mais qui s'empressaient d'ad-
mettre ses opinions les plus risquées, comme celle sur la Nouvelle Race,
sauf à lui montrer sur des points de détail qu'ils en savaient plus que
lui, quand ils en savaient tout aussi peu et qu'ils se trompaient tout
comme il se trompait, avec la même assurance1.

La destination de la première butte était donc celle que j'ai indiquée
dans mon premier volume, à savoir un lieu où les fidèles pieux venaient
déposer en l'honneur d'Osiris des objets de dévotion qui témoignaient
de leur piété envers le dieu. Tant que les buttes ou les plateaux envi-
ronnant la grande colline avaient pu suffire, on n'avait pas été chercher
ailleurs ; quand elles furent insuffisantes, on déposa les offrandes dans la
première butte, celle que M. Pétrie a dénommée colline de Ileqreschou
par pur besoin d'appeler d'un nom nouveau un lieu qui avait déjà reçu
une première dénomination dont le vague était autrement juste que la
dénomination précise qu'il lui a plu de lui donner, car, en bonne logique,
s'il avait fallu donner à cette butte un nom d'après l'un des noms des
déposants, c'était celui de butte d'Emzaza qu'il aurait fallu lui donner,
puisque cet « individu » était la bien longtemps avant laXVIIl" dynastie.

Si de l'Ancien Empire je passe au Moyen Empire, je trouve tout
d'abord la table d'offrandes déposée dans la première butte par Ousor-
tesen 1er en son nom et au nom de son grand-père Mentouhôtep, le der-
nier roi de la XIe dynastie. Cette table d'offrandes que j'ai laissée au

1. Je pourrais aussi demander à M. Pelrie comment il sail <|uc l'individu (a man)
Emzaza était moins noble que Ileqreschou .' quelqu'un qui à la V dynastie aurait eu un
tombeau sculpté devait avoir tout autant de noblesse qu'un homme de la XVIIIe dvnas-
tie qui a fait déposer à la première butte d'Oin el-Ga'ab une belle statuette funéraire.
En outre où M. Pelrie a-t-il vu que cette colline devint vénérée à partir de la
XVIIIe dynastie? Où sont les preuves de cette vénération ? Il n'y a pas une seule des
phrases de M. Pétrie qui ne renlerme une erreur matérielle ou une supposition sortie
tout entière de sou cerveau qui est tout le contraire d'un cerveau méthodique.

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