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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0279

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628 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

que l'effritement de la pierre sur laquelle elles sont gravées nous a
malheureusement empêché de transporter jusqu'à Boulaq.

« Les textes provenant des ruines du petit temple de l'Ouest ne sont
ni assez nombreux, ni assez précis pour nous permettre d'y retrouver
le nom de la divinité à laquelle il était consacré. On peut hésiter entre
Onouris, dieu du nome d'Abydos, et Osiris, dieu de la nécropole.

(( On aura les mêmes doutes sur l'époque de la fondation du temple et
sa durée. A ne consulter que les documents retrouvés pendant les
fouilles, le temple ne serait pas antérieur à la XIXe dynastie, et il exis-
tait encore sous la XXXe. Le petit temple de l'Ouest s'éloigne ainsi,
comme caractère général, des temples de Séti et de Ramsès, qui n'ap-
partiennent, comme nous avons déjà eu tant d'occasions de le dire, qu'à
Séti et à Ramsès; il se rapproche du temple d'Osiris, monument impor-
tant de la piété des rois qui l'ont successivement embelli. Dans les uns,
le souvenir du roi fondateur occupe la place principale; cette place prin-
cipale est occupée dans les autres par le nom du dieu adoré 1 ».

La stèle dont parle Mariette est instructive à un haut degré : elle fut
dédiée en l'an 42 du règne de Ramsès II pour le double du grand-prêtre
d'Osiris Ouonnofer, — peut-être le même que celui qui fit déposer sur
le tombeau d'Osiris les poteries à type archaïque dont j'ai parlé dans le
volume précédent, — par ses deux fils, dont l'un était nom arque et comte
et s'appelait Paràhotep, et l'autre était grand-prêtre d'Anhour, et se
nommait Mesmin, le même dont j'ai découvert la tombe dans les fouilles
préliminaires de la première année2. Le défunt, ayant derrière lui sa
femme, recouvert de la peau de panthère, symbole de sa dignité, est de-
bout, faisant acte d'adoration, c'est-à-dire levant les deux mains à la
hauteur du visage devant un édicule placé entre les deux montagnes
séparées par une vallée C^) ; derrière l'édicule qui est placé lui-même
sur un fauteuil exhaussé sur un piédestal en avant duquel est une urœus
et qui semble destiné à être porté en procession, car on voit amorcés
les bâtons qui servaient au transport — l'édicule est surmonté d'une
sorte de tabernacle recouvert d'une tenture — derrière cet édicule, dis-

1. Mariette : Abydos II p. 36-37.

2. Amélinoau : Les nouvelles fouilles d'Abydos, I, p. 39 et seqq.
 
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