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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

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https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0305

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

compte des opérations préliminaires qu'il a conduites à Kom es-Soultan
sur l'emplacement de l'ancien temple d'Osiris. M. Pétrie introduit entre
Ka et Zeser un nouveau roi, Ra, ce qui porte à cinq les noms de ceux
qu'il place dans une dynastie antérieure à Mènes. Pour ce qui est du roi
Ka, les exemples qu'il avait fournis des sceaux de ce roi dans son second
volume des Tombes royales de la I" dynastie ne comportaient pas le
signe de l'épervier; dans le premier volume sur Abydos, il cite des
exemples avec l'épervier perché sur le rectangle de la maison. Mais

alors ce rectangle ne contient pas, le signe l_j seulement, mais un

autre signe qui comporte deux traits verticaux unis par un trait hori-
zontal, puis vient le signe Ka ; le premier de ces signes, dit M. Pétrie,
peut avoir de deux, cinq à treize traits verticaux. Il y aurait ainsi inver-
sion dans le nom de double et il l'explique : « Cette inversion de la
forme du nom de Horus ou de Ka, est étrange. Dans les exemples cités,
que les traits au dessus des bras représentent une surface à comparti-
ments comme celui qui est placé sous le nom dans tous les exemples
postérieurs, c'est ce qui semble prouvé par leur grande variété, puis-
qu'ils comportent tous les nombres de traits depuis 2 ou 5, jusqu'à 13,
de raies sur les poteries. D'après des exemples postérieurs, cette surface
est certainement copiée de la façade d'un édifice, tombe ou palais ; ainsi
nous devons le regarder comme tel, et l'espace en dessous, lequel con-
tient le signe, comme l'équivalent de la porte de l'édifice' ». Ce n'est pas
plus malaisé que cela et, si l'on ne se rend pas à de telles raisons, c'est
qu'on est vraiment difficile. Je laisse de côté l'histoire proprement dite
de ces rois, les révolutions politiques accomplies et dont M. Pétrie a le
secret : il a vraiment beaucoup d'ingéniosité, et il en faut pour être cer-
tain (pie les événements se sont passés comme il le dit, que tel ou tel roi
a eu telle femme, qu'il était le frère, le beau frère, le fils ou le petit-fils
de tel autre roi, et môme pour élever à la dignité royale tel ou tel per-
sonnage qui a trouvé grâce aux yeux de M. Pétrie : il est malheureux
que cette ingéniosité si grande n'ait pour fondement que l'imagination
de M. Pétrie; mais de l'imagination, on ne peut nier qu'il n'en ait, et
beaucoup.

1. Fl. Pétrie : Abydos, l, p. 3 et 4.
 
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