Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,2) — Paris, 1905

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5153#0328

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS f>77

trouvé sur la planchette de bois que j'ai décrite au cours du volume
précédent et sur le cylindre où six rois sont rangés chronologiquement.
On ne peut donc douter qu'il ait une place à part et cette place doit se
trouver après le roi Aha. C'est ici le lieu de ranger chronologique-
ment les trois noms qui, seuls, peuvent encore être lus sur ce cylindre,
à savoir Zer (?) Aha et Non.

XXIII. Le roi De ou toute autre lecture que comporte le signe c^>. Ce
nom de roi n'est pas précédé de l'épervier, mais il est précédé des
signes ^7 qui ne prouvent pas nécessairement qu'il s'agisse d'un
roi, mais qui peuvent s'entendre tout aussi bien d'une offrande.

XXIV. Le roi Perabsen. Les sceaux de ce roi présentent une parti-
cularité remarquable, à savoir que l'épervier. qui surmonte d'ordinaire
le rectangle enfermant le nom, est ici remplacé par l'animal typho-
nien. C'est d'un semblable t'ait le seul exemple qui nous soit parvenu :
on a l'exemple fameux désormais des deux symboles, épervier et ani-
mal tvphonien, affrontés ou se suivant sur le haut du rectangle ; mais
c'est bien le seul exemple de l'animal typhonien surmontant seul le rec-
tangle. On a placé ce roi qui était inconnu dans les listes officielles,
après un autre pharaon à la fois mentionné par la table d'Abydos et
celle de Saqqarah, Send, parce que, sur une stèle du musée de Boulaq
se trouvait la mention d'un prêtre à la fois chargé du culte de Send et
de Perabsen. Sur cette stèle, le nom de Perabsen qui est ici un nom de
double d'après les cylindres à ce nom, est enfermé dans un cartouche,
comme le lecteur pourra le voir. En faut-il davantage pour en conclure
que le nom de double était alors le nom véritablement porté par le roi,
et qu'à cette dénomination qui présente une idée funéraire on ferait bien
de substituer l'appellation de nom d'épervier, comme l'ont déjà fait plu-
sieurs savants? M. Pétrie en déterminant la place de Perabsen a changé
l'ordre de succession, quoiqu'il ait placé Perabsen dans la seconde dy-
nastie; mais au lieu d'en faire le successeur, il en fait le prédécesseur
de Send ou Séthénèsde Manéthon. La raison qu'il donne de cette place
est que Perabsen vient après les trois rois dont les noms sont gravés
sur la statue du musée du Caire, sans doute parce que les noms de ces
rois ont été trouvés dans la tombe de Perabsen, ce qui devrait le con-
 
Annotationen