LES NOUVELLES FOUILLES B'ABYDOS
731
l'on trouve des écarts considérables entre les individus. Cependant il
ne paraîtra pas inutile de les comparer à 2 séries de crânes très anciens
étudiés déjà par des auteurs dont la technique est la mienne : les crânes
de Sakkarah mesurés par Broca, et ceux d'El Khozam observés derniè-
rement par M. Chantre '. J'emprunte à ce dernier les chiffres que je trans-
cris à côté des miens dans les tableaux I et II.
On peut constater au premier coup d'œil une certaine ressemblance
entre les chiffres des trois séries, surtout si on laisse de côté les femmes
dont les séries sont plus faibles et par suite, les moyennes moins
stables. Les 3 indices crâniens ne montrent pas, dans le sexe masculin,
des écarts dépassant trois unités, mais la face nous révèle des oscillations
beaucoup plus fortes. L'indice nasal varie de la leptorhinie de Sakkarah
TABLEAU 1
El Khozatu
Sakkarah
Abydos
H.
F.
H.
F.
H.
F.
24
11
31
20
7
4
cm
cm
cm
cm
cm
cm
18,2
n,8
18,5
17,4
18,4
n.i
13,3
13,3
14,1
13,6
13,8
13,4
III. — basilo-brcgniatique......
13,0
12,8
13,1
13,9
13,2
12,2
IV. — frontal niiuiinum.......
9,2
9,1
9,5
9,2
9,3
9.2
V. — bizvgomatique...........
12,1
11,1
13,1
12,2
12,9
12,1
VI. Hauteur naso-alvéolaire........
i
II
■
7,3
0,9
4,8
4,8
5,2
4,9
5,2
4,7
2,5
2,4
2,4
2,4
2,5
2,4
IX. — biorbitaire iuterue_____..
2.4
2,4
2,*
2,2
2,4
2,2
3,8
1,1
3,8
3,6
3,8
3,5
3.2
3,3
3,3
3,2
3,5
3,5
(46,1) à la mésorhinie d'El Khozam. La forme de l'orbite est encore plus
variable, elle est mésosème à El Khozam avec un indice de 84, et méga-
sème à Abydos où elle atteint 93.
Ces variations nous prouvent que les habitants de la vieille Egypte
l. Recherches anthropologiques en Egypte, par E. Chantre, Lyon, 190'i, p, 57.
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l'on trouve des écarts considérables entre les individus. Cependant il
ne paraîtra pas inutile de les comparer à 2 séries de crânes très anciens
étudiés déjà par des auteurs dont la technique est la mienne : les crânes
de Sakkarah mesurés par Broca, et ceux d'El Khozam observés derniè-
rement par M. Chantre '. J'emprunte à ce dernier les chiffres que je trans-
cris à côté des miens dans les tableaux I et II.
On peut constater au premier coup d'œil une certaine ressemblance
entre les chiffres des trois séries, surtout si on laisse de côté les femmes
dont les séries sont plus faibles et par suite, les moyennes moins
stables. Les 3 indices crâniens ne montrent pas, dans le sexe masculin,
des écarts dépassant trois unités, mais la face nous révèle des oscillations
beaucoup plus fortes. L'indice nasal varie de la leptorhinie de Sakkarah
TABLEAU 1
El Khozatu
Sakkarah
Abydos
H.
F.
H.
F.
H.
F.
24
11
31
20
7
4
cm
cm
cm
cm
cm
cm
18,2
n,8
18,5
17,4
18,4
n.i
13,3
13,3
14,1
13,6
13,8
13,4
III. — basilo-brcgniatique......
13,0
12,8
13,1
13,9
13,2
12,2
IV. — frontal niiuiinum.......
9,2
9,1
9,5
9,2
9,3
9.2
V. — bizvgomatique...........
12,1
11,1
13,1
12,2
12,9
12,1
VI. Hauteur naso-alvéolaire........
i
II
■
7,3
0,9
4,8
4,8
5,2
4,9
5,2
4,7
2,5
2,4
2,4
2,4
2,5
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IX. — biorbitaire iuterue_____..
2.4
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2,*
2,2
2,4
2,2
3,8
1,1
3,8
3,6
3,8
3,5
3.2
3,3
3,3
3,2
3,5
3,5
(46,1) à la mésorhinie d'El Khozam. La forme de l'orbite est encore plus
variable, elle est mésosème à El Khozam avec un indice de 84, et méga-
sème à Abydos où elle atteint 93.
Ces variations nous prouvent que les habitants de la vieille Egypte
l. Recherches anthropologiques en Egypte, par E. Chantre, Lyon, 190'i, p, 57.