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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0011
ANNALES DU MUSEE,
ET DE
L'ÉCOLE MODERNE DES BEAUX-ARTS.
Deuxième année commençant au mois de Germinal an X
de la République Française.
L e Public a daigné accueillir avec bienveillance
le premier volume des Annales du Musée
et de l'Ecole moderne des Beaux-Arts.
Indulgent pour les imperfections qu'a dû pré-
senter cet essai, il a présumé, sans doute, qu'une
année d'expérience améliorerait, pour la suite,
les divers élémens de cet ouvrage. Secondé par
des artistes d'un talent distingué, je vais redou-
bler de zèle, pour offrir, s'il se peut, dans ce
second volume, toute la précision que l'on a
droit d'exiger dans un recueil de ce genre.
J'ose espérer que les amis des Arts, flattés
de pouvoir accélérer leurs jouissances en rece-
vant chaque année deiix volumes au lieu d'un
seul, approuveront l'idée de joindre à la collec-
tion des chefs - d'œuvre anciens un pareil
nombre de productions modernes que la mo-
destie de leurs auteurs eût condamnées à de-
meurer ignorées, si, cédant à de vives ins-
tances, ils ne m'eussent autorisé à les mettre au
ET DE
L'ÉCOLE MODERNE DES BEAUX-ARTS.
Deuxième année commençant au mois de Germinal an X
de la République Française.
L e Public a daigné accueillir avec bienveillance
le premier volume des Annales du Musée
et de l'Ecole moderne des Beaux-Arts.
Indulgent pour les imperfections qu'a dû pré-
senter cet essai, il a présumé, sans doute, qu'une
année d'expérience améliorerait, pour la suite,
les divers élémens de cet ouvrage. Secondé par
des artistes d'un talent distingué, je vais redou-
bler de zèle, pour offrir, s'il se peut, dans ce
second volume, toute la précision que l'on a
droit d'exiger dans un recueil de ce genre.
J'ose espérer que les amis des Arts, flattés
de pouvoir accélérer leurs jouissances en rece-
vant chaque année deiix volumes au lieu d'un
seul, approuveront l'idée de joindre à la collec-
tion des chefs - d'œuvre anciens un pareil
nombre de productions modernes que la mo-
destie de leurs auteurs eût condamnées à de-
meurer ignorées, si, cédant à de vives ins-
tances, ils ne m'eussent autorisé à les mettre au