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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0035
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( "o )

rement de la main de Raphaël ; que ce peintre, sur les
derniers temps , é tait tellement accablé de travaux,
qu'il se contentait d'arrêter le dessin de ses composi-
tions, dont il confiait l'exécution à ses élèves; qu'il
dessina effectivement les deux tableaux dont il s'agit,
mais que ne pouvant en retoucher qu'un seul, il donna la
préférence à celui qui se voit actuellement au Musée.
Quoi qu'il en soit, ce tableau était gardé précieusement
par le cardinal à qui Raphaël en avait fait présent, et
l'artiste lui-même avait pris soin qu'il fût bien conservé ,
car il était couvert d'nn volet de bois peint et orné
d'une manière agréable et ingénieuse.

On ignore dans quelles mains a passé le second
tableau. Le premier a été fort bien gravé par Depoilly.

Il existe un graud nombre de tableaux que l'on attribue
au pinceau de Raphaël, et qui sont dans le même cas que
celui-ci. Ce maître avait formé d'habiles élèves qui, loin
de gâter ses dessins, y ajoutèrent souvent de nouvelles
beautés. Jules Roms"'", rempli de feu, donna quelquefois
à ses figures plus a action et de vivacité que n'eût fait
Raphaël lui-même; Thimothée d'Urbin, Pellegrin de
Modène, et Perrin del Vague ajoutèrent à la pureté des
contours le charme du coloris et les grâces du pinceau.

Raphaël vivait avec ses élèves comme avec ses amis,
et les traitait comme ses égaux; chéri, respecté des
artistes dont il avait gagné l'affection par la douceur de
ses manières, il prenait un plaisir singulier à obliger
tous ceux de sa profession; et s'ils désiraient quelque
chose de sa main, il quittait aussitôt ses ouvrages pour
leur rendre service.

Il donnait libéralement ses dessins à ses élèves, et
il fit son testament en leur faveur. Jules Romain, le
plus chéri d'entre eux, fut le mieux partagé.
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