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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 2.1802 [Cicognara, 3401-2]

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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0094
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( 49 )

Planche vingt-cinquième..— Le Sommeil de l'Enjarit
Jésus ; Tableau de la Galerie du Musée -, par Raphaël.

L'enfant Jésus est livré au sommeil, la Vierge, à
genoux, et dans la plus pure extase, soulève doucement
la draperie qui le couvre, pour contempler en silence
ses traits paisibles et gracieux. Le petit S. Jean, dans
une pareille attitude, semble partager les sentimens de
Marie; ses mains jointes, son regard fixe, son sourire
naïf, annoncent le respect et l'admiration.

.Ce tableau délicieux, de la seconde manière de Ra-
phaël, est exécuté avec pureté, grâce et finesse. Les
carnations ont beaucoup de suavité, les draperies sont
d'un beau style, et le fond du tableau, représentant
un paysage, est lumineux et aérien.

Cette peinture faisait anciennement partie du cabinet
du roi, à Versailles. Les figures n'ont guère que dix-
liuit pouces de proportion.

Anecdote.

Nous ne rappelons le trait suivant, répété dans les
mêmes termes par la plupart des historiens qui ontécrit
la vie de Raphaël, que parce qu'il nous a fourni une
observation qui sans doute sera goûtée de nos lecteurs.

Deux cardinaux ( dit-on ) reprochaient mal-à-propoa
à cet artiste d'avoir fait dans un tableau le visage de
S. Pierre etcelui de S. Paul trop rouges. « Messeigneurs,
» leur répondit-il, indigné de cette critique injuste, je
» les ai peints tels qu'ils sont dans le ciel ; cette rougeur.
•> leur vient de la honte qu'ils ont de voir l'église aussi
» mal gouvernée. » • .

Cette anecdote ne s'accorde guère avec l'humeur
affable, le ton modeste et décent qui caractérisent
Raphaël. Il y a lieu de croire que, s'il fit une réponse
don t le sens fut à-peu-près tel qu'on vient de le rapporter,
il usa d'une plaisanterie aimable et légère, et non d'un
sarcasme amer et incivil.

2,
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