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Planche première - Planche soixante dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.18638#0118
( 65 )
Planche trenie-troisième. — Calliope ; tableau de
la galerie du Musée , par Lesueur.
Cailiope, muse de l'éloquence et de la poésie héroï*
que , fut, scion quelques poètes, mère d'Orphée, et l'on
ajoute que Vénus , irritée de ce qu'elle avait adjugé à
Proscrpine la possession d'Adonis , inspira aux bac-
chantes les fureurs dont Orphée fut la victime. Selon
quelques autres , Calliope eut de Jupiter les corybantes %
et d'Achéloiïs les syrènes.
Elle est représentée dans ce tableau, (l'un de ceux que
Jjesncur peignit pour décorer l'hôtel de Lambert, dans
l'île Notre-Dame , ) sous la ligure d'une jeune fille cou-
ronnée de fleurs et jouant de la harpe : la proportion est
un peu au-dessous de grandeur naturelle.
Ce tableau faisait partie du cabinet des Muses, peint
en entier par le même artiste. Ces peintures ont été enle-
vées et transportées au Musée. On en donnera successive-
ment la collection complettc *.
Les poètes ont si souvent honoré les muses ; les peintres
et les sculpteurs les ont représentées sous tant de
formes diverses , qu'on ne sera pas fâché, sans doute , de
retrouver ici quelques notions les plus généralement
adoptées sur ces divinités aimables.
Les muses , déesses des sciences et des arts , sont lilles
de Jupiter et de Mnémosinc; Hésiode en Compte neuf,
te Dans l'Olympe, dit-il, elles chantent les mer-
veilles des dieux, connaissent le passé, le présent,
l'avenir, et réjouissent la cour céleste de leurs harmo-
nieux concerts. » Cicéron n'en compte d'abord que qua-
tre , filles du second Jupiter; ensuite neuf, ïdle de
Jupiter troisième. Pausanias n'en admet qiic trois, la
Mémoire, la Méditation et le Chant, ('ont le Culte Fut
établi en Grèce par les Aloïdcs. "VarrOn n'en compte
* La vie de Lesueur a été insérée dans le premier volume de cet,
ouvrage, pnge 53.
a. • J7 j
Planche trenie-troisième. — Calliope ; tableau de
la galerie du Musée , par Lesueur.
Cailiope, muse de l'éloquence et de la poésie héroï*
que , fut, scion quelques poètes, mère d'Orphée, et l'on
ajoute que Vénus , irritée de ce qu'elle avait adjugé à
Proscrpine la possession d'Adonis , inspira aux bac-
chantes les fureurs dont Orphée fut la victime. Selon
quelques autres , Calliope eut de Jupiter les corybantes %
et d'Achéloiïs les syrènes.
Elle est représentée dans ce tableau, (l'un de ceux que
Jjesncur peignit pour décorer l'hôtel de Lambert, dans
l'île Notre-Dame , ) sous la ligure d'une jeune fille cou-
ronnée de fleurs et jouant de la harpe : la proportion est
un peu au-dessous de grandeur naturelle.
Ce tableau faisait partie du cabinet des Muses, peint
en entier par le même artiste. Ces peintures ont été enle-
vées et transportées au Musée. On en donnera successive-
ment la collection complettc *.
Les poètes ont si souvent honoré les muses ; les peintres
et les sculpteurs les ont représentées sous tant de
formes diverses , qu'on ne sera pas fâché, sans doute , de
retrouver ici quelques notions les plus généralement
adoptées sur ces divinités aimables.
Les muses , déesses des sciences et des arts , sont lilles
de Jupiter et de Mnémosinc; Hésiode en Compte neuf,
te Dans l'Olympe, dit-il, elles chantent les mer-
veilles des dieux, connaissent le passé, le présent,
l'avenir, et réjouissent la cour céleste de leurs harmo-
nieux concerts. » Cicéron n'en compte d'abord que qua-
tre , filles du second Jupiter; ensuite neuf, ïdle de
Jupiter troisième. Pausanias n'en admet qiic trois, la
Mémoire, la Méditation et le Chant, ('ont le Culte Fut
établi en Grèce par les Aloïdcs. "VarrOn n'en compte
* La vie de Lesueur a été insérée dans le premier volume de cet,
ouvrage, pnge 53.
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