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Planche dix-neuvième.—Le premier Homme et la
première Femme; par M; le Barbier aîné.
Les différentes idées de presque tous les peuples de la
terre sur les deux premiers êtres auxquels ils attribuent
leur origine , ont inspiré cette agréable composition.—
D'après les descriptions brillantes que nous ont laissées
Millon , Buffon , J. J. Rousseau , et sans suivre cepen-
dant leur récit exactement, l'Artiste suppose que le pre-
mier homme apperçoit, à soi! réveil , une créature ani-
mée , dont la fraîcheur et là beauté effacent les fleurs qui
l'environnent, et dont elle semble être formée. Le Père
des hommes écarte, pour la contempler, les branches de
roses , encore sans épines, qui la dérobent à ses regards.
Un lion, emblème de la force soumise à la beauté, est-
aux pieds de la première femme : elle paraît chercher
dans les objets qui l'entourent, quelle destinée l'attend.
Les roses qu'elle touche ne lui répondent qu'en exhalant,
leurs parfums ; sa main est sur son cœur, ses battemens
l'assurent de son existence ; mais l'amour seul en l'ani-
mant de ses feux , peuilui faire sentir qu'elle n'est que
la moitié d'elle-même, et que l'être qu'elle voit pour la
première fois, doit lui être uni pour jamais. Bientôt
elle dira près de lui, comme la Galathée de Rousseau ^
c'est encore moi..
Planche dix-neuvième.—Le premier Homme et la
première Femme; par M; le Barbier aîné.
Les différentes idées de presque tous les peuples de la
terre sur les deux premiers êtres auxquels ils attribuent
leur origine , ont inspiré cette agréable composition.—
D'après les descriptions brillantes que nous ont laissées
Millon , Buffon , J. J. Rousseau , et sans suivre cepen-
dant leur récit exactement, l'Artiste suppose que le pre-
mier homme apperçoit, à soi! réveil , une créature ani-
mée , dont la fraîcheur et là beauté effacent les fleurs qui
l'environnent, et dont elle semble être formée. Le Père
des hommes écarte, pour la contempler, les branches de
roses , encore sans épines, qui la dérobent à ses regards.
Un lion, emblème de la force soumise à la beauté, est-
aux pieds de la première femme : elle paraît chercher
dans les objets qui l'entourent, quelle destinée l'attend.
Les roses qu'elle touche ne lui répondent qu'en exhalant,
leurs parfums ; sa main est sur son cœur, ses battemens
l'assurent de son existence ; mais l'amour seul en l'ani-
mant de ses feux , peuilui faire sentir qu'elle n'est que
la moitié d'elle-même, et que l'être qu'elle voit pour la
première fois, doit lui être uni pour jamais. Bientôt
elle dira près de lui, comme la Galathée de Rousseau ^
c'est encore moi..