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Planche trente-deuxième. ■— L'Amour et Psyché y
groupe antique de la collection du Musée.
Ir, est peu d'ouvrages aussi connus que ce groupe de.
ï'Amour et de Psyché , par le grand nombre de copies
modernes faites de différentes matières et de toutes pro-
portions. Celles de l'original sont au-dessous de nature ;
il est actuellement dans la galerie des Antiques, salle des
Saisons. Cet ouvrage est plus particulièrement cité pour
le charme de l'ensemble et la manière gracieuse dont il
est exécuté , que pour la pureté et la correction des
formes. L'emblème de l'union de l'aine et du corps , que
les Anciens cachaient sous la fable de Psyché et l'Amour,
ne pouvait inspirer une plus ingénieuse composition.
Psyché , entourée de légères draperies de la ceinture
jusqu'aux pieds , entrelace amoureusement ses bras autour
du dieu qui vient de l'animer; leurs télés se rapprochent,
et l'expression la plus vive anime leur visage.
Plusieurs bas-reliefs antiques, sculptés sur des sarco-
phages , offrent des groupes semblables à celui-ci : il
faut cependant remarquer qu'ils présentent une diffé-
rence essenlielie; les deux figures y sont toujours ailées,
et la jeune fille a des ailes de papillon. Cette particularité
«'existant pas dans celui dont nous nous occupons, pourrai t
laisser quelque doute sur son véritable sujet.;
Planche trente-deuxième. ■— L'Amour et Psyché y
groupe antique de la collection du Musée.
Ir, est peu d'ouvrages aussi connus que ce groupe de.
ï'Amour et de Psyché , par le grand nombre de copies
modernes faites de différentes matières et de toutes pro-
portions. Celles de l'original sont au-dessous de nature ;
il est actuellement dans la galerie des Antiques, salle des
Saisons. Cet ouvrage est plus particulièrement cité pour
le charme de l'ensemble et la manière gracieuse dont il
est exécuté , que pour la pureté et la correction des
formes. L'emblème de l'union de l'aine et du corps , que
les Anciens cachaient sous la fable de Psyché et l'Amour,
ne pouvait inspirer une plus ingénieuse composition.
Psyché , entourée de légères draperies de la ceinture
jusqu'aux pieds , entrelace amoureusement ses bras autour
du dieu qui vient de l'animer; leurs télés se rapprochent,
et l'expression la plus vive anime leur visage.
Plusieurs bas-reliefs antiques, sculptés sur des sarco-
phages , offrent des groupes semblables à celui-ci : il
faut cependant remarquer qu'ils présentent une diffé-
rence essenlielie; les deux figures y sont toujours ailées,
et la jeune fille a des ailes de papillon. Cette particularité
«'existant pas dans celui dont nous nous occupons, pourrai t
laisser quelque doute sur son véritable sujet.;