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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 4.1803 [Cicognara, 3401-4]

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Planche première – Planche soixante-onzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.19286#0054
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( 5i )

Planche douzième. — Deux Statues antiques de la Caleria
du Muséum.

La première statue est celle de Ménandre. Les suf-
frages de ses contemporains le font regarder comme
le chef de la nouvelle comédie chez les Grecs. Il subs-
titua une plaisanterie fine et délicate, une critique
décente des ridicules, et la peinture des mœurs, à la
satire souvent grossière et toujours cruelle, aux person-
nalités odieuses qui déparent les pièces d'Aristophane.

Il avait composé cent huit comédies, dont il ne nous
reste que quelques fragmens , d'après lesquels on ne
peut se former une idée de son génie. On assure que
Térence, célèbre comique latin , dont quelques pièces
ont échappé aux ravages du temps, avait traduit toutes
les productions dramatiques de Ménandre. Il passe au
moins pour constant que ceux des ouvrages de Térence
qui sont parvenus jusqu'à nous, sont imités du poète
grec. Ménandre mourut à l'âge de cinquante-deux ans,
l'an ag5 avant J. C.

Ce poète célèbre est assis sur un siège dit hémicycle,
à cause de son dossier de forme demi-circulaire. Il porte
la tunique et le pallium des Grecs. Son nom était au-
trefois gravé sur la partie de la plinthe qui est rompue ;
mais il existe un bas-relief antique, où le portrait de
Ménandre est placé avec une inscription authentique.
Il sert à prouver que la statue dont nous donnons le trait
est véritablement celle de ce poète.
 
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