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Planche cinquàiïte-troisième.— Là T'~ie champêtre : Td~
bleali de la galerie du Muséum , par le Féti.
Cette composition est du nombre de celles que
le Féti s'est plu à répéter. Le tableau dont on offre ici
le trait appartenait au roi, et était placé à Fon-
tainebleau , dans un cabinet, près la galerie d'Ulysse.
On en voyait un semblable dans la galerie d'Orléans,
connu sous le nom de la Pileuse ; il en existe encore
un troisième qui a passé successivement dans divers
cabinets particuliers.
Chacun de ces trois tableaux est original et de la
main du Féti. L'artiste a mis quelque variété dans les
accessoires, pour lever toute espèce de doute à cet
égard. Ils jouissent d'une grande réputation , et se dis-
tinguent par la fierté de la touche, un effet piquant
et la force du coloris.
Ayant donné précédemment , sur le Féti s fous les
détails qui concernent ce maître , on ajoutera ici quel-
ques particularités sur Paul Véronèse , qui compléte-
ront la notice touchant cet artiste , insérée dans le
~N.Q. précédent, pages io5 et 107.
Paul Véronèse joignait les vertus sociales à la su-
périorité de son talent ; aussi la noblesse de ses procé-
dés lui acquit-elle l'estime et l'amitié de ses émules.
Le Titien lui témoignait une vive affection , et le Guide
disait que s'il lui était possible de se donner les talens
de quelque peintre , il choisirait ceux de Paul Véro-
nèse , parce qu'ils étaient en lui le don de la nature.
Voici un trait de Paul Véronèse qu'on a souvent cité.
Dans un voyage qu'il fit aux, environs de Venise s le
Planche cinquàiïte-troisième.— Là T'~ie champêtre : Td~
bleali de la galerie du Muséum , par le Féti.
Cette composition est du nombre de celles que
le Féti s'est plu à répéter. Le tableau dont on offre ici
le trait appartenait au roi, et était placé à Fon-
tainebleau , dans un cabinet, près la galerie d'Ulysse.
On en voyait un semblable dans la galerie d'Orléans,
connu sous le nom de la Pileuse ; il en existe encore
un troisième qui a passé successivement dans divers
cabinets particuliers.
Chacun de ces trois tableaux est original et de la
main du Féti. L'artiste a mis quelque variété dans les
accessoires, pour lever toute espèce de doute à cet
égard. Ils jouissent d'une grande réputation , et se dis-
tinguent par la fierté de la touche, un effet piquant
et la force du coloris.
Ayant donné précédemment , sur le Féti s fous les
détails qui concernent ce maître , on ajoutera ici quel-
ques particularités sur Paul Véronèse , qui compléte-
ront la notice touchant cet artiste , insérée dans le
~N.Q. précédent, pages io5 et 107.
Paul Véronèse joignait les vertus sociales à la su-
périorité de son talent ; aussi la noblesse de ses procé-
dés lui acquit-elle l'estime et l'amitié de ses émules.
Le Titien lui témoignait une vive affection , et le Guide
disait que s'il lui était possible de se donner les talens
de quelque peintre , il choisirait ceux de Paul Véro-
nèse , parce qu'ils étaient en lui le don de la nature.
Voici un trait de Paul Véronèse qu'on a souvent cité.
Dans un voyage qu'il fit aux, environs de Venise s le