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Planche vingt-cinquième. — & Education da Marie dé
Médicia. Tableau de la galerie du Luxembourg j pat
Rubens.
Le lieu de la scène est la grotte de la fontaine
Castalie. Minerve enseigne à la jeune princesse les-
élémens des sciences. Apollon , couronné de lau-
riers , lui inspire l'amour des beaux-arts, dont ou
voit les attributs groupés avec l'égide de la déesse*
Les Grâces président à l'éducation de Marie; l'une
d'elles lui présente une couronne de fleurs , et Mer-
cure descend du ciel pour lui faire don de l'élo-
quence.
Si les figures d'hommes , et surtout celle de Mer-
cure, offrent ces formes pesantes qu'on n'a que trop
souvent occasion de reprocher à Rubens, les femmes
sont dessinées avec plus de délicatesse. L'attitude
des Grâces est élégante; celle de Marie est simple,
et son expression a de la justesse et de la naïveté.
Les teintes du fond, riches, douces et harmonieuses,-
font ressortir avantageusement les carnations des
Grâces. Rubens avait représenté deux de ces figures
sans aucun voile. Depuis elles ont été couvertes, en
partie , par une main étrangère. On a cru devoir ne
reproduire, dans la gravure , que la seule draperie
qui ait été peinte par Rubens.
Le manteau de Mercure est jaune, et sa cuirasse
d'un bleu foncé. La jeune princesse a une robe d'une"
couleur laqueuse , sur laquelle brillent quelques pier-
reries. Le vêlement d'Apollon est d'un rouge écla-
tant qui s'unit très-bien avec le ton vigoureux des
5. *5
Planche vingt-cinquième. — & Education da Marie dé
Médicia. Tableau de la galerie du Luxembourg j pat
Rubens.
Le lieu de la scène est la grotte de la fontaine
Castalie. Minerve enseigne à la jeune princesse les-
élémens des sciences. Apollon , couronné de lau-
riers , lui inspire l'amour des beaux-arts, dont ou
voit les attributs groupés avec l'égide de la déesse*
Les Grâces président à l'éducation de Marie; l'une
d'elles lui présente une couronne de fleurs , et Mer-
cure descend du ciel pour lui faire don de l'élo-
quence.
Si les figures d'hommes , et surtout celle de Mer-
cure, offrent ces formes pesantes qu'on n'a que trop
souvent occasion de reprocher à Rubens, les femmes
sont dessinées avec plus de délicatesse. L'attitude
des Grâces est élégante; celle de Marie est simple,
et son expression a de la justesse et de la naïveté.
Les teintes du fond, riches, douces et harmonieuses,-
font ressortir avantageusement les carnations des
Grâces. Rubens avait représenté deux de ces figures
sans aucun voile. Depuis elles ont été couvertes, en
partie , par une main étrangère. On a cru devoir ne
reproduire, dans la gravure , que la seule draperie
qui ait été peinte par Rubens.
Le manteau de Mercure est jaune, et sa cuirasse
d'un bleu foncé. La jeune princesse a une robe d'une"
couleur laqueuse , sur laquelle brillent quelques pier-
reries. Le vêlement d'Apollon est d'un rouge écla-
tant qui s'unit très-bien avec le ton vigoureux des
5. *5